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04/03/2016 13:35

Dernière tournée de « Kameulfs »

 

 

J’ai dû en louper !

 

Et je vous prie de m’en excuser. En principe, il y en a 5 ou 6 par an et là, ça fait plusieurs mois que je n’en ai pas vu passer.

 

Je vous explique (pour tous les nombreux nouveaux sur ce blog) : Notre planète n’est pas la seule à devoir supporter une espèce intelligente dans notre vaste univers, pensez donc !

Il y en aurait plusieurs dizaines de millions et, de ce qu’on peut en savoir, l’ensemble s’organise en une vaste fédération harmonieuse où chacun vit sur son « bout de caillou » dérivant dans le cosmos.

 

« La fédération », me semble-t-il, organise des « échanges », marchandises, technologies, personnages, à travers un réseau de « chemins » balisés par des « tunnels d’Idrss ». Des sortes de « plis » de l’espace-temps artificiels qui traversent sans aucun risque, je ne sais comment, d’immenses espaces.

Ce qui facilite les choses, d’autant que ce que j’ai pu en comprendre, les voyages d’une étoile à une autre, relativement proches ou en toute cas dans une même galaxie, ne peuvent se réaliser qu’en maîtrisant « la flèche du temps », ce qui demande une « technologie-avancée ».

 

Là encore, ne me demandez pas comment, en revanche je sais pourquoi : Même en se déplaçant à une vitesse proche de la lumière, le plus vite possible quoi, entre le moment du départ d’un endroit et le moment d’arrivée à proximité de l’étoile visée, il s’est passé le double du temps que met la lumière à faire le chemin.

En bref, la « cible » s’est déplacée et vous passez à côté !

Or, si vous remontez la flèche du temps, plus vous avancez vers votre cible, plus votre trajectoire sur une « visée » devient correcte : Facile donc !

 

Ceci dit, la civilisation « Idrss » a disparu dans la nuit des temps, mais sa technologie des tunnels du même nom persiste et s’auto-entretient, ce qui permet, des milliards d’années plus tard de faire fonctionner les échanges à moindre coût (et dépense d’énergie).

 

Bon, nous les humains de la planète Terre, perdue autour d’une étoile dénommée « Soleil » elle-même perdue en bordure de sa galaxie, elle-même paumée dans un amas local qui tourne autour de son superamas dans le silence du vide, dans un quelconque coin de l’univers, bénéficient des services de la fédération et sommes visités par diverses autres civilisations aliènes.

Nous sommes considérés comme « dangereux » et hors les Kameulfs qui résideraient à proximité (éloignée toutefois, il est vrai) qui y reviennent souvent, nous ne sommes approchés que par des missions « scientifiques » (peut-être pour mieux comprendre comment on en est arrivé là), voire touristique (hors la pêche au thon-rouge dont plusieurs « civilisations » raffolent : Mais c’est réglementé, voire interdit !)

 

Dangereux, mais réputés « intelligents » puisque nous serions capables de rire, en commençant par nous-mêmes, signe indubitable d’une haute estime de nous-mêmes !

Ce n’est pas par hasard si je classe cette catégorie de « posts » dans la rubrique dénommée « Histoires d’en rire », comme d’une assurance-vie pour notre espèce !

 

Ceci exposé, les Kameulfs et sans doute d’autres, aiment bien se moquer des « Ummos », l’espèce la plus drôle de l’univers, dont les histoires plient de rire bien au-delà de la Galaxie : Ce sont les pitres de l’univers, auteur de gags-cosmiques tels qu’ils ont réussi à faire croire à quelques humains que leur planète, « Umma » était leur voisine de quelques 3 années-lumière et quelques : Pas plus !

C’est vous dire si ça a pu faire rire aux éclats toutes les autres espèces de la galaxie, puisqu'elle seraient située en réalité dans un coin éloigné de la galaxie et que l'étoile la plus proche, le système triple d'alpha du Centaure visible depuis notre hémisphère sud, se trouve à plus de 4 années-lumière, tout le monde sait ça.

Depuis que nous avons appris à compter, elle s’est quelque peu éloignée…

Et bien sûr, ils se présentent comme « nettement » plus intelligents que les humains, voire comme leur guide scientifique, politique, philosophique et font même des pronostics … « décoiffants » qui font les délices de quelques sectes toujours actives sur la planète Terre : Y’a même plusieurs sites-dédiés, dont celui-ci.

En un mot comme en cent, ils font marrer tout le monde avec leurs histoires à dormir debout et, leurs « histoires drôles » sont régulièrement collectées pour être livrées dans tout l’univers par les moyens appropriés à chacun.

 

Pour notre part, nous avons mis des années et des années à décrypter ces « livraisons », tombées entre nos mains une première fois tout-à-fait par hasard, bourrés d’informations techniques, scientifiques et autres incompréhensibles.

J’avais le logiciel pour, que j’ai perdu lors d’un déménagement, et Jean-Marc, mon collaborateur d’antan qui n’en faisait pas une avant que je ne le débarque à l’occasion de « mon exil », bossait peu, mais savait l’utiliser.

Et lui portait son intérêt, non pas sur les programmes de divertissement, ni même l’horoscope incompréhensible des Kameulfs, mais sur les histoires d’en rire (f)Ummistes.

Depuis, je compte sur mes « correspondants » planétaires pour me rapporter tout le sel de ces documents.

 

Un récent arrivage vient d’être détecté en Suède : J’ai donc « activé » mon réseau et vous livre le peu qui en est ressorti (parce que tout n’est pas compréhensible, je veux dire traduisible, qu’il faut « adapter » et vérifier que ce n’est pas une « redite » autrement dit « une revenue »).

Vous ne me croyez pas, naturellement ?

Visionnez donc cet atterrissage-là

Et vous m’en direz des nouvelles !

 

Une hypocondriaque Ummo s’ennuie terriblement.

Alors elle va tout le temps chez son médecin et lui dit :

« Je crois que j’ai quelque chose au foie. »

Ou bien :

« Docteur, j’ai le cœur qui bat trop vite. »

Ou encore :

« Depuis hier, j’ai une oreille qui me démange… »

Et à chaque fois, le médecin Kameulf l’ausculte et lui dit :

« Ce n’est rien, madame, absolument rien. »

Puis voilà qu’elle reste tout un mois sans venir.

Enfin, elle réapparaît dans le cabinet et le docteur lui dit :

« – Eh bien, il y a longtemps que je ne vous avais pas vue. Comment cela se fait-il ?

– Ah, docteur, ne m'en parlez pas, je n’ai pas pu venir parce que j’étais malade ! »

 

Accroupi au milieu du trottoir, un Ummo est occupé à dessiner des ronds invisibles au sol.

Le doigt tendu en avant, il trace soigneusement des cercles et des cercles à n'en plus finir. Au bout d'un moment, un policier Kameulf s'approche et lui touche l'épaule :

« Dites donc, mon vieux, z'êtes pas un peu marteau, non ? Vous pourriez au moins prendre un bout de craie pour qu'on les voie, vos petits ronds. Vous n'avez rien de plus utile à faire ? Vous avez vos papiers ? »

Le gars se retourne, visiblement excédé.

Il regarde le policier Kameulf avec l'air candide d'un honnête travailleur à qui on empêche de faire son boulot.

Il soupire profondément et essaie de s'expliquer :

« – Mais monsieur l'agent, figurez-vous que j'ai un métier, moi. Et un métier propre ! Et un métier qui n'est pas à la portée de tout le monde ! Je suis sexeur d'hippopotames-terriens.

– Hein ? Vous êtes quoi ?

– Je suis sexeur d'hippopotames-terriens ! La Terre, ça vous dit quelque chose, au moins ? Ça veut dire que je détermine le sexe de leurs petits hippopotames avant leur naissance.

– Sans blague ? Et c'est pour ça que vous faites des ronds par terre ? »

Alors l'Ummo devient tout rouge et se met à crier :

« Mais enfin, monsieur l'agent, vous n'imaginez tout de même pas que sexeur d'hippopotames-terriens, c'est un emploi à plein-temps sur notre planète ? »

 

Une dame Ummo téléphone à son électricien lui aussi Ummo :

« – Vous deviez venir réparer ma sonnette depuis deux jours !

– Mais madame, nous sommes venus.

– Ne mentez pas, je n'ai pas quitté la maison.

– Mon ouvrier a pourtant sonné plusieurs fois et personne n'a répondu. »

 

Un Ummo va consulter un psychiatre Kameulf.

Dès qu'il est assis dans le cabinet, il sort de sa poche un paquet de tabac et s'en bourre l'oreille droite.

Le médecin le regarde avec étonnement.

« – Il me semble évident, cher monsieur, que vous avez besoin de mes services.

– Absolument, docteur. Auriez-vous un briquet ? »

 

Un Kameulf demande à un pêcheur Ummo :

« – Ça mord ?

– À moitié… ça fait deux heures que je suis là et je n'ai encore rien pris.

– Et vous appelez ça à moitié ?

– Oui, parce que, vous voyez, l’Ummo qui est là-bas, lui non plus n'a rien pris.

Et il est là depuis quatre heures. »

 

Dans la nuit, un Kameulf s'approche d'un Ummo en train de scruter le sol près d'un réverbère.

« – Qu'est-ce que vous cherchez ?

– Mes clés de soucoupe volante.

– Vous êtes sûr de les avoir perdues par ici ?

– Non, pas du tout, mais c'est là qu'il y a le plus de lumière. »

 

Un couple d’Ummo revient dans la même station de ski que l'année précédente. Là, ils se rendent à l'école de ski :

« – Bonjour, ma femme et moi aimerions avoir le même moniteur de ski que l'an dernier. Est-ce possible ?

– Bien sûr. Comment s'appelle-t-il ?

– Ah ! Là, on ne s'en souvient plus. C’était un Kameulf qui avait un anorak bleu et un pantalon rouge.

– Ah, ce n'est pas suffisant, vous savez : Ils ont tous la même tenue… Il n'avait pas un signe particulier ?

– Si, justement ! Il avait deux anus !

– Deux anus ? C’est plutôt rare pour un Kameulf… Vous êtes sûr de ça ?

– On ne les a pas vus, mais chaque fois qu'il croisait un collègue, l'autre lui demandait : « Alors, tu t'en sors avec tes deux trous du cul ? ». »

 

(Je pense que c’est une « revenue », comme quoi, les Kameulfs accèderaient aussi à ce blog, mais j’ai la mémoire qui flanche, l’âge aidant…

En tout cas, et sauf à faire de la confusion mentale-avancée, elle me fait penser à celle-ci :

« Une Ummo revient sur Terre pour une partie de ski.

La planète Umma est relativement desséchée, sans relief fantastique et avec des saisons peu prononcées compte tenu de la géométrie du système planétaire de leur étoile. Alors, ils font du tourisme spatial quand ils en reçoivent l’autorisation.

Elle se présente à l’école de ski et voit affiché : Risoul : 10 cm ; Alpes d’huez, 15 cm ; Courchevel : 20 cm ; Méribel : 25 cm et questionne au guichet d’accueil : « Savez-vous quand je peux réserver le moniteur Méribel pour un cours ? »)  

 

Un Ummo demande à son médecin Kameulf :

« – Alors, docteur, vous croyez que je dois me faire opérer ?

– Oui, mais ce n'est pas grave. Ce n'est qu'une petite opération.

– C'est quand même bien embêtant.

– Écoutez, si vous voulez, vous n'avez qu'à prendre un deuxième avis médical.

– C'est ça ! Je reviens demain, docteur. »

 

Dans un restaurant (f)Ummiste « Aux saveurs d’Italie », un violoniste Kameulf demande à un couple d’Ummo :

« – Voulez-vous un peu de Paganini ?

– Volontiers, » répond la dame Ummo, « mais ne forcez pas trop sur la sauce tomate. »

 

Sur un vol de soucoupe-volante collective Kameulf, avant le décollage, l'hôtesse au micro annonce aux passagers :

« Vous êtes priés d'attacher vos ceintures. »

Un Ummo l'interpelle :

« Comment je fais, mademoiselle ? Moi, j'ai des bretelles ! »

 

Sur la planète Kameulf (ou une autre), un touriste Ummo admire un champ de fraises clonées à l’occasion d’une expédition sur Terre et dit au paysan :

« – Elles sont vraiment belles, vos fraises ! Qu'est-ce que vous mettez dessus ?

– Ben, juste un peu de fumier.

– Ah ? Ce n’est pas comme chez nous ! Chez nous, on met du sucre. »

 

Comme tous les jours, un Ummo vient acheter deux billets pour rentrer chez lui.

Le guichetier se demande bien pourquoi.

Il en fait part à un ami contrôleur.

« Pas de problème », dit celui-ci. « Je vais lui dire que c'est stupide de prendre deux billets pour un seul voyage. »

Pendant qu'il contrôle les billets à bord du convoi-collectif, il voit l’Ummo en question et lui demande pourquoi il achète deux billets.

« – Ah, ça c'est technique.

– Comment ça, technique ?

– Ben oui, si je perds un billet, j'en ai un deuxième. »

Le contrôleur réfléchit un instant.

« – Oui, mais si vous perdez le deuxième, comment faites-vous ?

– Eh, je suis peut-être Ummo, mais je ne suis pas con : J'ai toujours mon abonnement avec moi ! »

 

Un couple d’Ummo visite une maison mise en vente à un prix alléchant.

Ils sont emballés et prêts à signer, lorsque passe un convoi sur voie-ferrée, située au fond du jardin dans un fracas assourdissant.

« – Ne vous inquiétez pas », dit l'agent immobilier en haussant la voix. « Au bout de trois jours vous ne les entendrez même plus.

– Bien, bien, » fait l’Ummo. « Alors on passera les trois premiers jours à l'hôtel. »

 

Une femme Ummo, étonnée, demande à son mari :

« – Pourquoi tu me regardes ?

– J’ai le hoquet !

– Et alors ?

– Bah ! J’essaye seulement de me faire peur. »

 

Un Ummo, aux commandes de sa soucoupe colle au cul d'une autre.

Il la klaxonne, hurle, insulte, fait des appels de phare « parce qu'il vole à la vitesse maximale autorisée », et ne fait pas d'excès de vitesse pour contrarier ceux qui volent trop vite.

Celui de devant se dit : « C'est amusant de penser que pour lui, j'aurai été durant deux minutes la personne la plus importante au monde ! »  

 

C'est deux petits Ummo qui discutent de la valeur intrinsèque de leurs parents respectifs.

Alors l’un d’eux dit à l’autre :

« Ouais, eh ben ma maman, elle est meilleure que ta maman ! »

L’autre réfléchit deux secondes et répond :

« Ouais, j'pense que t'as raison, mon père dit la même chose que toi. »  

 

Un Papa Ummo crie à son fils :

« – Si tu n'arrêtes pas de faire l'imbécile, je t'enferme dans le poulailler !

– J'm'en fiche !… J'pondrai pas ! »

 

À la douane, le douanier Ummo :

« – Vous avez de l'alcool ?

– Non.

– Vous avez des armes ?

– Non.

– Vous avez de la drogue ?

– Non. »

Après avoir jeté un bref coup d'œil alentours, le douanier :

« Vous en voulez ? »

 

Le reste est encore à la traduction…

 

Bon week-end vous toutes et tous !

 

I3

 



PS : Pour ceux qui doutent encore de mes assertions introductives, notamment parmi les « nouveaux », ces deux petite vidéos marrantes comme tout : Celle-ci :  

https://www.dailymotion.com/video/x3ufh9l_un-extraterrestre-filme-en-turquie_fun

et celle-là : Cliquez -> ici

 

Source : https://flibustier20260.blogspot.fr/2016/03/derniere-tournee-de-kameulfs.html

 

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03/03/2016 13:19

La mise à mort du contrat de travail !

 

Et pas seulement en « Gauloisie-du-labeur »…

 

J’y reviens enfin !

Ce n’est pas la « crise », enfin les crises, mais le progrès technique qui va générer les plus grandes destructions d’emplois de tous les temps dans nos pays avancés et même tous les autres.

Le dernier forum de Davos l’a annoncé à travers sa thématique de la « 4ème révolution industrielle » auquel « mon boss » a participé de loin en loin.

Il en est revenu, comme je l’ai déjà dit, avec le moral dans les chaussettes… sous les semelles, même !

 

1 – Même les grands patrons du monde n’y croient plus : Ils ont sorti une étude qui estime que d’ici 2020, dans 4 ans donc, la balance entre destruction et création va mener à une perte nette de 5 millions d’emplois…

Peanuts me direz-vous ?

Sauf que de ce qu’en a rapporté les « sachants » et les médias, d’abord ça se rapporterait à l’ensemble du monde « des riches »… z’entreprises, puis ensuite à la seule Europe : Or, ils n’ont rien compris !

Cette étude se base uniquement sur des entretiens avec 1.346 patrons d’entreprises de toutes tailles, toutes activités, issus des cinq continents.

Et ceux-là répondaient pour eux-mêmes alors qu’ils ne dirigent, de manière cumulée, que 13,5 millions de salariés dans le monde entier…

 

Quand vous analysez cette estimation, c’est donc une perte nette de 5 millions de salariés à rapporter à 13,5 millions… soit 37 % du total !

Et à un horizon court : 2020, c’est demain.

Dans 4 ans, pas plus.

Un véritable changement en profondeur qui n’a aucune raison d’être endiguée sous 10 ans, l’année qui suivra l’exposition universelle de Paris.

En cause, les nouvelles technologies, qui regroupent aussi bien l’intelligence artificielle, que la robotique, l’automatisation, l’impression 3D, les nanotechnologies ou la génétique : Elles vont radicalement changer le besoin en main-d’œuvre et la façon de travailler.

 

Selon cette étude, « la moitié des patrons pensent que les nouvelles technologies vont changer la nature de l’emploi et mener vers une forme de fin du salariat, où les travailleurs seraient payés à la tâche ».

Ce qui m’étonne, c’est qu’ils ne sont que la moitié à le penser…

Alors que les évidences sautent aux yeux.

L’avenir c’est donc beaucoup plus l’auto-entreprenariat, les contrats de mission, les CDD, l’intérim plutôt que les CDI, comme si ce n'était pas déjà le cas dans les seules embauches…

Non seulement ce dernier ne sera plus jamais « à vie », hors les fonctions publiques et hospitalière – quoique, là encore il faudra bien tailler dans le gras pour adapter l’offre et ses financements aux besoins réels –, mais en plus il a un « coût caché » en cas cessation.

C’est légal et incontournable en cas de licenciement, ça l’est de la même manière en cas de départ à la retraite, même si tout le monde l’oubli, alors que justement, la loi « Elle-Konnerie » tente d’en plafonner les coûts (à un niveau élevé) : Une initiative qui risque de ne devenir finalement qu’un plancher automatique…

Vous verrez : De quoi tuer tout le dispositif. À l'éviter à tout prix !

 

D’ailleurs vous le savez maintenant : « Menuet-Valse » a rencontré, en marge de son passage à Davos, un quarteron de « big-patrons » qui lui ont tous dit tous les atouts de la « Gauloisie-prospère » ! Une véritable déclaration d’amour…

Et le « gugusse », avant de se faire traiter de « petit-zizi » par nos agriculteurs, en a pris plein les yeux et a pris conscience que la seule chose qui bloquait les investissements étrangers, voire les « relocalisations », c’était une grosse épine dans la voute plantaire : Le code et les conditions de travail !

Incompréhension manifeste : On ne réglemente pas le progrès technique et la crise « Taxis/VTC » aura été le révélateur aux yeux du monde de cette cécité gouvernementale gauloise qui touche à l’autisme mâtinée de trisomie…

Depuis, il semble qu’on s’oriente vers une solution de « taxation-nouvelle », une de plus – ils ne savent faire que ça – pour racheter les licences des taxis qui prennent leur retraite.

L’erreur aura été de les rendre cessibles : Une erreur historique, qui va coûter « chaud » à tout le monde, qui date de 1995 (merci à « Bat-la-mou » et au « cousin-Passe-quoi »), et a été corrigée par la loi du 1er octobre 2014 n° 2014-1104 modifiant l’article L. 3121-2 du code des transports, mais que pour l’avenir…

 

Oh, le CDI ne disparaîtra pas totalement, loin de là, mais va régresser phénoménalement : Question de coût, de flexibilité, de réactivité, mais aussi de tâches « régaliennes » voire d’impératifs de proximité.

Même si les efforts de la robotique restent actuellement – on n’arrête pas de nous en bassiner – pointés sur l’interface « accueil », il faudra quand même un type qui ouvre le matin les « boutiques » et « usines » des « marchands assis », qui les ferme le soir et qui « relève les compteurs » en journée.

Sans compter la fonction de « dépanneur » et de « remplaçant ».

Je sais : J’ai bien une femme de ménage pour mes locaux vénitiens. Non seulement elle déclenche régulièrement l’alarme, mais il faut que je repasse le balai et le chiffon après son passage, tellement ça reste dégueulasse, moi le fondé de pouvoir de cette « boutique » de « mon boss-à-moi », pas vraiment payé pour ça.

 

Dans une « autre vie », je faisais même les livraisons de dépannage urgent, après les heures de fermetures, parce que restées sur le quai-départ, alors que j’étais le DAF-tout-puissant…

Et je ne te vous raconte pas l’époque où j’étais Secrétaire Général de mon importateur de patron du moment quand il m’arrivait de passer mon week-end en avion à aller chercher un échantillon en provenance d’Asie en transit à Téhéran, resté bêtement oublié en douane, parce que le lundi à la première heure il le fallait pour le présenter au client et valider ainsi sa commande et qu’il n’y avait personne d’autre pour le faire…

Je te vous jure, vouloir sauvegarder des emplois, quelle galère parfois !

Ni la fois où j’ai fait un voyage-éclair en hélicoptère pour aller chercher une pièce métallique oubliée au fond d’un bassin de galvanisation, sans quoi le palettier qu’elle devait « verrouiller » menaçait de s’effondrer au premier coup de vent sur les gusses qui bossaient en-dessous, mettant au chômage technique le chantier, plus les 200 autres, sortis de là par mesure de sécurité, à se tourner les pouces pour plus de 24 heures…

Pas mieux quand j’ai embauché toute une équipe de volontaires et loué le matos pour creuser une tranchée d’un demi kilomètre en 48 heures d’un week-end afin que les konnards qui n’avaient pas budgété son coût dans leur devis que je refusais de payer, parce que hors de prix pour ce « dépassement », puissent poursuivre la pose de leurs tuyaux d’eau le lundi matin.

Tout ça, aucun robot n’aurait jamais pu le faire, je le sais bien…

Non seulement il faut être « vigilant », mais aussi « polyvalent », imaginatif, créatif et débrouillard, tout en restant hautement « spécialisé » dans sa … spécialité.

Or, ce n’est pas vraiment à la portée du premier-venu.

 

Lorsque le risque statistique de chômage sera de 50 %, alors il faudra être capable de s’adapter et d’intégrer la précarité, les variations importantes de revenus et rebondir.

C’est le prochain défi des générations que l’on forme actuellement.

Pour se préparer aux aléas parfaitement prévisibles que l’immense majorité des gens vont connaître pour ne pas dire subir dans les 10 ans qui viennent.

 

2 – Reste le problème du financement des « inactifs » (malades, incapables, feignants, asociaux, retraités, « trop-jeune », migrants) : C’est simple, il n’y a déjà plus de pognon dans les caisses.

Et les outils de production (et de distribution) sont en surcapacité et « fragiles » d’un point de vue financier (comptable, la caisse quoi !).

Il faut vous dire que le « capitalisme » fonctionne depuis toujours comme « au moins coûtant ».

C’est même sa raison d’être et pousse au progrès tous les jours : Le type qui n’est pas dans la course avec son process dépassé au niveau de ses coûts de production de la valeur-ajoutée, ils meurent et tue l’emploi.

Il est « décliniste » par essence dans un monde fermé et clos.

Des solutions à part partir à la conquête de planètes nouvelles à coloniser ?

 

Dans l’attente de cette perspective, les pays du G20 se sont engagés, samedi dernier, à utiliser tous les outils de politiques, comme la monétaire, la budgétaire ou la structurelle, pour renforcer le redressement mondial qui reste irrégulier.

« Le redressement mondial continue, mais il reste variable et au-deçà de notre ambition pour une croissance puissante, durable et équilibrée », a indiqué un communiqué publié à l’issue des réunions des ministres des Finances et des gouverneurs de la banque centrale du G20, organisées durant deux jours à Shanghai.

Ils citent, comme vulnérabilités de l’économie mondiale, des flux de capitaux volatils, la chute des prix des marchandises, l’escalade de tensions géopolitiques, une sortie potentielle de l’Union européenne par le Royaume-Uni (le Brexit dont on reparlera ultérieurement) et des réfugiés en augmentation massive.

En bref, l’absence de croissance.

 

D’ailleurs ils consentent à « renforcer la confiance » et les politiques monétaires continueront de soutenir l’activité économique et d’assurer la stabilité des prix, mais les outils monétaires, seuls, ne peuvent mener à une croissance équilibrée, a indiqué le communiqué, précisent-ils très justement.

Soulignant au passage leur impuissance face un endettement hyper-massif que personne ne remboursera…

« Nous recourrons à des politiques budgétaires de manière flexible pour renforcer la croissance, la création d’emplois et la confiance », a-t-il ajouté.

« Nous calibrerons attentivement et ferons connaître clairement nos actions liées aux politiques macroéconomiques et structurelles, afin de réduire l’incertitude, minimiser les répercussions négatives et promouvoir la transparence », a affirmé ce communiqué.

 

Des vœux pieux dans un monde soumis à des conflits qui ne s’épuisent pas, à une concurrence tous azimuts qui s’exacerbe, à une guerre des devises à laquelle se rajoute une guerre des matières-premières, pétrole et gaz en tête : Ils n’ont rien compris, ou se trompent résolument, parce qu’il n’y aurait pas de solution !

 

3 – Bien sûr que si, qu’il y a un avenir, m’exclame-je !

Grosso-modo, il s’agit de faire des gosses, parce que ça pousse au kul et que (nos femmes aiment ça) ce sont eux-seuls qui portent l’avenir.

Une façon de tourner le dos aux « déclinistes » !

 

D’autant que demain, l’énergie ne coûtant vraisemblablement plus rien, en fait n’étant plus limitée, ni pour des raisons techniques, ni pour des causes financières, ni par des « barrages politiques » du type « dogmatisme-despotique-écolo », il nous sera possible d’avancer encore plus vite et plus fort.

Mais à condition de façonner un nouveau rapport avec le financement de la vie d’une humanité toujours plus nombreuse !

Et là, ce n’est pas gagné…

 

D’une part, nous n’avons aucun « modèle » à proposer qui ait pu faire ses preuves.

D’autre part, nous allons crouler peu ou prou sur l’afflux de réfugiés, là dans l’immédiat si encore « la dette » nous laisse le loisir de survivre.

« Mère-qu’elle » y voit une aubaine économique pour une population vieillissante et déclinante, ce qui n’est peut-être pas faux…

Mais de là à reprendre le mot de Coluche, « ces immigrants qui viennent bouffer le boulot de nos portugais », il n’y a pas loin…

D’ailleurs, on sent de toutes parts les positions s’arc-bouter : Chacun a peur pour soi et on veut bien le comprendre.

Quitte à rester dans une position rétrograde pour ne pas dire réactionnaire, de « gôche » comme « d’extrême-droâte », de défense des « acquis-sociaux » ou des « valeurs Républicaines » plus ou moins indispensables.

C’est quand même fabuleux ces archétypes de « pensée » qui veut qu’on soit toute sa vie « au boulot », esclaves de petits-chefs à la kon, de peur d’être déclassé dans le chômage (une « peine » bien réelle, il faut le dire) pour espérer atteindre le plus tôt possible l’âge de la retraite à survivre mal de bobos en bobos jusqu’à l’échéance finale…

Le capitalisme organise aussi la pénurie, même sur le marché du travail : Dans l’abondance, il n’y a plus de prix-marchand d’une chose ou d’un service, l’arbitre final de toute activité laborieuse.

 

Or, il va falloir sortir de ces « équilibres instables » et « oser ».

C’est une des raisons pour laquelle je suis cette idée de « revenu universel ».

Si c’est de la « distribution à tous vents », nous n’en auront pas les moyens et il vaut mieux y renoncer.

Si c’est un « filet de sécurité » adroitement créé et géré à l’attention de quelques-uns – le plus nombreux possible, en principe, mais en commençant par un petit-bout seulement – ça peut devenir l’avenir.

Une activité à temps-partiel (même si je n’aime pas l’idée de contingenter le travail, car c’est voler le « prolo » dans sa seule richesse et, moi le « Corsu », j’ai un immense respect-natif pour le « laborieux »), voire une multitude d’activités partielles, salariées ou non, créatives ou de loisir, pour faire la différence en plus du « filet ».

 

Quant aux financements, c’est assez facile : Si on devait parler de « TVA-Sociale », c’est là et seulement là qu’elle prendrait toute sa valeur.

Vous savez que je suis contre l’idée de cette « TVA-Sociale » : En prendre plus pour en disposer de moins, c’est une absurdité, une autre façon de voler le « prolo » malgré lui, surtout si c’est pour nourrir un Léviathan, voire un Chronos étatique qui mange ses enfants…

C’est pour cette raison que j’ai proposé l’idée d’une « cotisation sociale sur les produits manufacturés », CSPM sur les biens et services, et seulement ceux-là.

 

Là, il faudra que j’y revienne tôt ou tard, parce que l’idée n’a reçu que très peu de soutien, alors qu’elle est logique, simple et efficace à plus d’un titre.

Et qu’elle pose le problème de sa propre universalité … mondiale !

Mais que de problèmes seraient alors dépassés si elle était en place dès maintenant.

Une autre fois : Je dépasse déjà de 20 % le quota des 2.000 mots imposé par Monsieur mon « Conseiller omnipotent » pour mes « billets ».

 

Bien à toutes et tous !

 

I-Cube

 

Source : https://flibustier20260.blogspot.fr/2016/03/la-mise-mort-du-contrat-de-travail.html

 

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