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17/02/2016 19:05

Détection d'ondes gravitationnelles

 

Vous attendiez tous la composition du dernier gouvernement de « François III »…

 

Notez que moi aussi : Qui le « capitaine de pédalo à la fraise des bois » comptait enterrer vivant avec lui pour tout un quinquennat à venir ?

Peut-être même deux…

D’autant mieux si les « résistances » cèdent enfin sous la pression décrite ci-avant, pour une République qui tienne enfin son rang dans le concert des démocraties, au lieu de passer pour un « avatar bananier », véritable crachat à la tronche du monde des lumières.

 

Après tout, ils ne sont pas très nombreux à avoir pu se recaser utilement :

– « Moscou-vicié », planqué à Bruxelles pour encore un temps ;

– « Fafa-l’empoisonneur » pour 9 ans au « cons-cons » (Conseil Constitutionnel), avec pour seul bémol de devoir supporter la présence de « Tonton-Yoyo » et deux des trois « ex » actuels (« Giscar-A-la-barre » et « le Chi », même si ce dernier commence à avoir de la semoule dans la caboche), en attendant le 4ème en la personne de « François III » soi-même ;

– Les autres sont qui président de région, qui député européen, qui président de département… de quoi arrondir leur fins de mois pour encore quelques années de « mandats-précaires ».

 

Bé moi, j’attendais la gravitation, même si on va revenir sur ce « nouveau gouvernement » !

C’est comme ça et nous avions été tenu en haleine depuis quelques jours : Pensez, une des dernières prédictions d'Einstein à confirmer le même jour, c’est quand même plus intéressant, non ? 

 

Car au départ, ce n'était qu'une folle rumeur.

Un message posté le 11 janvier sur « Twister » par le cosmologiste Lawrence Krauss, de l'université d'Arizona State : « Mes dernières informations au sujet du Ligo ont été confirmées par des sources indépendantes. Restez branchés ! On a peut-être découvert des ondes gravitationnelles  !! Excitant. »

Re-twisté plus de 1.900 fois, le message du cosmologiste a fait le tour de la planète science en quelques jours, s'attirant une volée de réactions sceptiques tant la nouvelle était à peine croyable, pour arriver jusqu’à moi…

Honoré que j’en fus !

 

Désormais, la découverte est officielle : Des physiciens sont parvenus à détecter des ondes gravitationnelles. « C'est l'une des plus importantes découvertes scientifiques de notre temps. À mon avis, plus importante encore que celle du boson de Higgs» expliquait la secrétaire perpétuelle de l'Académie des sciences de « Gauloisie-chercheuse ».

Au moins, si on n’a pas encore trouvé de remède contre le chômage de masse existant – et encore moins dans celui qui va suivre – on ne sera pas venu pour rien !

« La preuve que nous disposons maintenant d'un appareil capable de mieux comprendre l'infiniment grand. Nous n'allons plus nous contenter de regarder les étoiles, mais voir à l'intérieur d'elles, car ces ondes pénètrent la matière au seuil de laquelle la lumière s'arrête. »

 

Rappelons que l’histoire des ondes gravitationnelles commence il y a cent ans avec Albert Einstein qui se met en tête de comprendre comment se propage le champ gravitationnel dans la toute nouvelle théorie de la gravitation qu'il vient de construire, la théorie de la relativité générale.

Mais l'article que le physicien écrit en 1916, en pleine bataille de Verdun, contient une importante erreur, et ce n'est qu'en 1918, dans un deuxième papier, la paix et les esprits revenus, qu'il en donne la bonne description.

Les ondes gravitationnelles, « OG » de leur petit nom, forment l'un des éléments-clés de la théorie de la relativité générale : La propagation par ondes, à la vitesse de la lumière, de la gravitation ! 

 

La relativité générale prédit en effet que tout corps qui se déplace génère une déformation de la structure de l'espace-temps, autrement dit, modifie les distances et le temps, et cette déformation se propage, se « diffuse » de proche en proche par ondes successives dans le cosmos à la manière d'une vague à la surface de l'eau.

Seuls des événements extrêmement violents génèrent des « OG » détectables, des cataclysmes cosmiques, tels que l’effondrement d'une étoile dans un trou noir, l'explosion d'une supernova ou encore la collision de deux étoiles à neutrons.

Mais, pour autant, personne n'avait encore réussi à détecter ces déformations de l'espace-temps, qui se propagent dans l'Univers à 300.000 km/s, la vitesse de la lumière.

 

Cela faisait pourtant trente ans que les scientifiques les traquaient activement.

D'un côté, Virgo, une antenne de détection construite à Pise sous l'égide du CNRS et de l'Institut national de physique nucléaire italien (INFN), qui mobilise six équipes gauloises (APC, LAL, LAPP, LMA, LKB, OCA).

De l'autre, Ligo de la National Science Foundation, avec ses deux interféromètres situés aux États-Unis.

En 2014, vu l'ampleur du défi, Virgo et Ligo ont signé un accord pour mettre en commun leurs données. En septembre 2015, ce sont les deux interféromètres américains qui ont enfin capté des signaux, éphémères – ils n'ont duré qu'une petite fraction de seconde –, provenant du mouvement orbital, puis de la fusion de deux trous noirs géants, chacun d'une masse équivalant à 33 et 39 fois notre soleil, situés à environ un milliard d'années-lumière de la Terre.

C'est cette observation qui vient donc d'être confirmée après vérification des données.

 

Pendant longtemps, on a douté de l'existence de ces ondes.

« La première preuve mathématique n'a été apportée qu'en 1952 par Yvonne Choquet-Bruhat, spécialiste de la relativité. Puis, à la fin des années 50, un autre pionnier, Joseph Weber, a eu le courage de penser qu'il fallait construire des détecteurs assez sensibles pour détecter les OG », rappelle un professeur à l'Institut des hautes études scientifiques, qui a notamment fourni au réseau Ligo/Virgo une méthode inédite pour décrire le signal émis par la fusion de deux trous noirs et faciliter ainsi sa détection.

 

« Courage », le mot n’était pas trop fort si l'on interroge les chercheurs qui ont consacré tout ou partie de leur carrière à la quête des ondes gravitationnelles.

« Dès le début de construction de Virgo, il y a eu plusieurs voix conservatrices qui se sont levées : C'est trop risqué, trop cher, mieux vaudrait investir sur d'autres domaines. Heureusement, le CNRS a tenu bon ; c'est cela, l'avantage principal des organismes nationaux de recherche, leur persévérance sur des cibles scientifiques de longue durée », nous rappelle le directeur-adjoint scientifique de l'Institut de physique nucléaire et physique des particules (IN2P3) du CNRS et président de l'Observatoire européen des ondes gravitationnelles (EGO/ VIRGO) de 2002 à 2012.

« Cela dit, la construction de Virgo a commencé trois ans plus tard que celle de Ligo. Les collègues de Virgo ont fait des efforts remarquables, et le retard s'est réduit à quelques mois seulement. Les deux collaborations travaillent main dans la main et des contributions cruciales dans l'analyse de ces événements ont été apportées par les équipes européennes, telles que le laboratoire Astroparticule et Cosmologie de l'IN2P3/Paris-Diderot/CeA/Obs de Paris. »

 

Depuis l'annonce de la détection, c'est comme si le monde de la physique avait subi une onde gravitationnelle tsunamique, et ceux qui n'avaient pas brillé par leur enthousiasme jouent désormais des coudes pour être sur la photo.

Il est vrai que l'exploit de Virgo/Ligo donne ni plus ni moins qu’à la naissance d’une nouvelle astronomie.

Quatre cents ans après l'astronomie optique lancée par Galilée lorsqu'il a braqué sa lunette vers le ciel. « Les premiers radiotélescopes ont ensuite ouvert la voie à l'astronomie radio, les satellites ont lancé l'astronomie des rayons X, puis celle des rayons gamma, etc.

Des astronomies toutes basées sur les ondes électromagnétiques jusqu'à ce que les premiers détecteurs de neutrinos cosmiques inaugurent l'astronomie neutronique.

La détection des ondes gravitationnelles, d'un autre type de signal donc, nous donne de nouvelles lunettes pour voir des choses nouvelles dans l'Univers », précise-t-on.

 

De fait, les perspectives sont vertigineuses : Pouvoir sonder l'énergie noire, cette force étrange qui expliquerait l'expansion de notre Univers qui n’a pas d’explication scientifique encore aujourd’hui, mieux explorer le cosmos et, pourquoi pas, remonter dans le temps jusqu'à 14 milliards d'années.

En effet, non seulement les physiciens ont capturé le signal émis par des ondes gravitationnelles, mais ils ont aussi observé, pour la première fois, la fusion de deux trous noirs.

La preuve de l'existence de ces ogres dévoreurs de lumière et de matière, qui détiennent peut-être le secret de la naissance de notre Univers, peut-être seulement. 

 

Au début des années 2000, un astrophysicien à l'Observatoire de Paris-Meudon et directeur de recherche au CNRS, écrivait : « Les frontières de la science sont toujours un mélange bizarre de vérité nouvelle, d'hypothèse raisonnable et de conjecture extravagante. »

La prouesse que viennent d'accomplir les physiciens ricains, gaulois et ritaux ouvre une fenêtre sur l'Univers en apparence extravagante, inventée par Einstein il y a un siècle.

 

Tout ça grâce à un dispositif simple de deux lasers impeccablement montés en angle droit et d’un troisième détecteur situé à l’autre bout de la planète.

En mesurant l’infime déviation de ceux-ci sur trois axes en comptant avec la rotondité de la Terre et sur deux sites, on calcule sans problème l’ampleur de l’onde qui ne peut-être que gravitationnelle compte tenu des précautions et process retenus, et sa provenance, les azimuts quoi : Un simple problème de trigonométrie.

Un peu comme en navigation côtière avec deux ou trois « amers remarquables » à portée de réticule.

Sauf que là, c’est bien plus difficile d’être « ultra-précis », parce qu’il y a de la houle et que bateau avance à une allure variable entre les trois visées sur un cap qui peut varier.

Mais on rattrape ça par le calcul où on se contente d’un triangle sur la carte quand on reporte tout ça avec la règle Cras.

Là, pour l’onde gravitationnelle, tout se passe si vite et avec des données spatiales de distances connues et invariables, un écoulement du temps infiniment plus précis qu’un chronomètre marin, que c’en est presque plus simple.

 

Ne reste plus qu’à détecter le graviton, la particule associée à l’onde, ce qui sera une autre paire de manche, vu la faiblesse des déviations mises en lumière dans les instruments de détection.

Ce qui reste « énorme », c’est de penser que tout l’univers est baigné en permanence par la gravitation, jusqu’à en déterminer de façon ultra-précise la position de tous les corps qui y circulent, y compris mon petit quintal de bidoche-amochée et le vôtre rayonnant, mais que même le puissant phénomène de deux trous noirs s’effondrant sur eux-mêmes n’ont pas gêné leur juste sommeil du… juste…

 

Vous, je ne sais pas, mais moi ça m’émeut.

Car si le tout a dû coûter un maximum de vos impôts et que quelle que part, si la pôvreté recule – trop – lentement dans le monde, peut-être qu’on pourrait en consacrer une part à la recherche de la paix dans le monde.

Je dis ça, je n’ai encore rien dit !

 

Bravo aux équipes de scientifiques et bonne fin de week-end à toutes et tous !

 

I3

 

Source : https://flibustier20260.blogspot.fr/2016/02/jeudi-de-cette-semaine.html

 

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17/02/2016 14:58

L’E-cat et les pétrodollars !

 

Des choses improbables…

 

Je vais tout vous dire : Depuis le début du mois de février (2016), je suis alerté par une « préoccupante audience » du blog que vous visitez ce jour.

Le trafic a été augmenté subrepticement d’un facteur de 4, voire 5 en « entrées » sur une semaine : Pour vouloir vivre « discret » et loin des différentes « polices-politiques » et « gendarmes du net », c’est un peu contradictoire, tout de même !

Mais « à que » donc, qu’est-ce qui provoque cet afflux nouveau (au point de dépasser désormais les 100.000 pages/lues) ?

 

Eh bien, pour faire un petit point, après un relevé des « visites » (c’est long et fastidieux : Il y a presque 700 « billets » à aller contrôler…), c’est celui-là (-> Cliquez ci-là) !

Globalement, j’y cause de « Big-Moustache », l’ex-patron de notre pétroleux national Total, mort carbonisé sur une piste d’un des aéroports de Moscou après en avoir serré 5 à « Med-dev-dev » dans le nuit ;

De « Titi-Laine », l’associé de « Déesse-khâ » qui s’est pris pour Icare depuis le 23èmeétage de la tour Yoo ;

Et de l’E-cat, ce « truc » du professor Rossi qui ne peut pas fonctionner selon la science officielle, au grand soulagement des lobbies de l’industrie pétrolière mondiale.

Soit.

Mais alors, quid novi ?
C'est l'occasion de faire une mise à jour de ce que l'on sait sur ces sujets.

 

L’enquête conjointe « Russo-Gauloise » conclut à une « extravagance » du pilote d’une des trois déneigeuses qui circulaient alors aux abords de la piste d’envol.

Le gars a été retrouvé avec 0,6 g/l dans le sang (et non pas 0,8 comme je l’avais cru), connaissait son métier et les règles de sécurité pour avoir travaillé plus de 10 ans sur les pistes et ne s’explique toujours pas ce qui s’est passé, mais se considère comme le seul responsable.

Des aveux touchants adressés aux familles en font foi.

Notez qu’il ne risque que 7 ans de prison, finalement, et il va bientôt déjà en boucler deux.

Et les familles des victimes ne croient toujours pas à la thèse de l’accident, tellement les faits ne correspondent pas à ce qu’on veut bien en dire, notamment, dès après le drame.

 

Pour le banquier luxembourgeois, l’enquête s’est arrêtée très vite, sans autopsie, face au trois lettres du prédécédé à ses enfants, sa femme (la seconde, la première s'étant suicidée quelques années auparavant) et son associé de toujours.

On ne sait pas ce qu’il y a dedans, mais la thèse du suicide a définitivement clos le dossier.

Là encore, si on veut bien croire les autorités locales et européennes, les histoires de dollars perdus auront été la cause de tout !

Ce qui reste quand même curieux quand on sait qu’un banquier ne perd jamais rien, puisque débit = crédit.

À la limite, il perd son temps, mais d’argent, jamais et au pire, il ne fait pas ses échéances liquides et exigibles : C'est alors « le défaut » qui fait trembler la planète.

Celui qui en aurait perdu, ce serait plutôt son ex-associé, « Déesse-Khâ ». Mais lui c’est normal : Il n’est qu’avocat se faisant passer pour le meilleur économiste du monde, c’est dire son côté « amateur-flagorné ».

 

Justement, les créanciers de LSK tentent de poursuivre le survivant, « Déesse-Khâ » soi-même, alors qu’il se dit ruiné, victime lui aussi, pour se défausser.

Je pensais que celui-là devrait tôt ou tard en finir, fâché de la vie après s’être pété le gland à coup de viagra, mais il survit toujours : Il doit avoir placé quelques « mines à retardement » dans son sillage et à son approche, tel que plus personne n’ose y toucher : Triste fin pour un « cador-autoproclamé » de la finance…

Ne vous en faites pas : Il finira en épluchures, une fois que le dossier du « Brevet-Ferrayé » refera surface.

C’est d’ailleurs en cours par des chemins tellement détournés que je vous ai conté ça dans un billet de la semaine dernière : https://flibustier20260.blogspot.fr/2016/02/recus-quelques-courriels.html : Une vraie saga aux multiples rebondissements.

En attendant, ça fait les délices du prochain « roman-d’été » à venir.

 

Reste l’E-Cat. Personnellement, je vous avais fait le lien entre les deux autres, comme d’une guerre que le « monde d’avant » livre au « monde d’après ».

Le premier est fondé sur l’énergie « pas-cher » mais autour du pétrole et donc du dollar, les « pétrodollars ».

Après tout, même la seconde guerre mondiale a trouvé une partie de sa genèse dans la course au pétrole : Les impériaux-nippons souhaitant s’assurer de la mainmise sur les gisements indonésiens, les nazis sur ceux de Bakou et du Moyen-Orient après ceux d'Europe centrale et de la Libye.

Pour les uns comme pour les autres, c’était loin, mais ils en avaient les moyens militaires : La preuve, ils y sont presque parvenus.

Et leurs échecs ont renforcé la proéminence des anglo-saxons sur l’or-noir et du coup du dollar !

 

Le « monde d’après » s’apprête à rendre l’énergie encore moins cher, faisant exploser les cartels du « monde d’avant ».

C’est qu’il s’en est passé des choses depuis le mois d’octobre 2014 !

 

D’abord la crise ukrainienne : Washington se sentant menacé a mis à l’index la Russie au prétexte d’une révolution populaire qui n’en est pas tout-à-fait une.

Mais au lieu de l’abattre, l’Otan la met seulement à genoux et, suprême délire « poux-tinien », c’est lui qui va « remettre de l’ordre » en Syrie : Fabuleux retournement !

Bon, il n’est pas arrivé, loin de là, mais en attendant le gaz qatari, dont l’émir était aux obsèques de « Big-Moustache » à « Paris-sur-la-plage VI », n’arrivera pas aussi facilement que prévu en Europe.

Autrement dit, la Russie s’assure les débouchés européens, le temps de mettre en place le « gazoduc-de-la-soie » avec Pékin, gros consommateur d’hydrocarbure.

 

Réplique de l’OPEP, on ouvre les vannes en grand, ce qui plonge les économies occidentales dans une dèche pas possible et dont on ne mesure pas encore toute la portée.

Mais pas seulement : La Russie est visée, tout comme les gauchistes du Venezuela, l’Afrique occidentale querelleuse et quelques autres.

La FED inonde le monde de dollars, la BoE, la BoJ et la BCE tout autant de leurs devises réciproques, mais avec un grand écart de ces deux dernières qui réduisent les taux de rémunération des dépôts, alors que la FED les augmentent…

 

Résultats ? Le prochain crack viendra de l’industrie pétrolière américaine plombée par ses investissements massifs dans l’exploitation des schistes et la fracturation ;

La péninsule arabique commence à connaître ses premiers déficits « publics » ;

La Bank of China (BoC) claque des milliards à soutenir son yuan depuis que cette monnaie entrera dans le panier des devises du FMI, recyclés dans les fameux DTS au détriment du dollar américain ;

Même le dollar canadien plonge, et je ne vous raconte pas le HK$ alors que l'Euro, le franc Suisse et la Livre semblent vouloir se redresser en contrepartie.

 

Et puis l’impensable : Deux coups de grâce – en tout cas leur amorce – à savoir la COP21, où tout le monde se met d’accord pour affirmer, qu’à terme seulement, les énergies fossiles, on n’en veut plus pour l’avenir de la planète.

C’était en décembre 2015, au lendemain des attentats de novembre où ni Daesh ni al-Qaïda n’ont même montré le bout de leur nez (alors que c’était bien probable), dans un pays où l’état d’urgence est proclamé haut et fort, signalant au passage que les frontières n’existent plus pour personne, pas même les terroristes et encore moins les réfugiés apatrides…

Vous croyez aux hasards, vous ?

Moi pas : Leurs armes ont parlé et leurs origines remontent vraisemblablement aux Balkans à travers des trafics d’anciens militaires onusiens recyclés dans « les manifs » et leur service de sécurité d’extrême-droâte.

Les mêmes qu’on retrouve justement en Ukraine à l’entrainement dans les milices.

Fallait-il donc ces bains de sang pour assurer la sécurité des augustes personnages qui allaient défiler au Bourget ?

Dans un monde où l’armée gauloise est engagée sur plusieurs théâtres « exotiques » où les « tensions » entre « ex-hyperpuissances » sont  leur comble, là encore, c’est assez fabuleux…

 

Le second, c’est le retour de l’Iran dans le jeu pétrolier. 1,5 à 2 millions de barils/jour quand même, même si ce n’est pas grand-chose…

Vous n’allez d’ailleurs pas le croire, mais discrètement, la compagnie « Total », la même que « Big-Moustache », elle va libeller ses 200.000 barils/jours … en Euro !

Exit le dollar…

D’ailleurs, pour payer, PSA, sous perfusion étatique il y a moins de deux ans, a gentiment été proposer d’investir 427 M€, dont une grosse partie en effaçant les ardoises.

Exit le dollar même quand Raul Castro s’est vu effacer sa dette… libellée en dollar : Ça ne vaut plus rien, autant s’en débarrasser à bon compte !

Maintenant on en déduit que c'est le même procédé que « Big-moustache » devait négocier en octobre 2014 avec le premier ministre russe.

Et d’ici à ce que les chinois en fassent autant, ou en Yuan, il n’y a pas loin.

 

Fin de partie ?

Bé non, ce serait trop simple, puisque le pétrole, finalement, c’est comme l’acier, ça ne vaut plus rien qu’on en vient à le brader.

La preuve, l’E-Cat.

En février dernier (2015) on n’a pas appris grand-chose, sinon qu’Industrial Heat avait acquis les droits sur le brevet n° US 9,115,913 B1 et s’apprêtait à des essais semi-industriels sur plusieurs sites.

Des tests qui ont conclu depuis que le système développait effectivement une quantité d’énergie d’un ordre de magnitude x 10 au-dessus de ce que l’on pourrait attendre d’une réaction chimique classique avec ces ingrédients.

 

Depuis les chercheurs cherchent des explications scientifiques.

Pour Andrea Rossi, qui l’explique sur le site ExperimentalMaths « un proton issu d’un atome d’hydrogène s’insère, par effet de tunnel quantique, dans un noyau de Li-7 (un noyau de Lithium de poids atomique 7), formant ainsi un noyau de Be-8 (un noyau de Béryllium de poids atomique 8), qui alors se désintègre en quelques secondes en deux particules alpha (noyau d’hélium), accompagné d’une décharge énergétique significative. »

 

Ce n’est pas si sûr : D’autres avancent l’hypothèse d'une série de transformations de Ni-58 vers Ni-62, quasi stables, puis vers Cu-63, stable aussi, et fournirait 37,36 MeV d'énergie nucléaire.

Ainsi approximativement 5 grammes (sur 100 g) de nickel seraient transmutés en cuivre stable en 6 mois d'une production d'énergie en continue de 10 kW.

Chaque transformation serait réalisée par trois réactions successives d'ajout d'un proton, perdu par émission de neutrino, positron et électron et des rayons gamma qui génèrent la chaleur observée.

 

Le professeur Christos E. Stremmenos propose l'hypothèse d'un mini-atome instable d'hydrogène. Sous la contrainte du cristal de nickel, les protons de l'hydrogène diffuseraient facilement dans le cristal et ses électrons se diffuseraient avec les électrons de conductivité du cristal.

Grâce à la dispersion aléatoire des niveaux d'énergies des particules, avec une très faible probabilité, une série de mini-atomes instables d'hydrogène pourraient se former et fusionner avec les atomes de nickel, surpassant la barrière de Coulomb.

Ils auraient une durée de vie inférieure à 10-18 seconde et devraient avoir une dimension de 10-14 m, distance à laquelle les forces de cohésion du noyau permettraient la fusion, ce qui dégagerait l’énergie constatée.

 

Peu importe : Ce qu’il faut comprendre, c’est que si ce processus fonctionne réellement, c’est la porte ouverte à une énergie « nucléaire » propre car sans radiations ni déchets, infinie car le carburant principal est l’hydrogène, et quasi gratuite du fait que les autres matériaux sont très abondants (le nickel notamment).

Rossi est en train de tester une version industrielle dont le prix tournerait autour de 5.000 US$, pour un budget de consommables de quelques dizaines de dollars… par an !

Le verdict devrait tomber en ce mois de février 2016, et une version grand public, capable de fournir l’eau chaude sanitaire et le chauffage pour une maison, sera développée pour un prix entre 500 et 1.000 dollars, et un budget de fonctionnement de 20 dollars par an !

 

Et puis pas question cette fois-ci de laisser les lobbies « pétroleux » mettre l’E-Cat définitivement sous le tapis : La concurrence se réveille !

 

– Defkalion Green Technologies, après une première collaboration avec Rossi, développe sa propre technologie, dont les bases sont très proches de celle des E-CAT, vient de nommer son générateur thermique « Hyperion » et a publié des spécifications.

Il y a deux prototypes préindustriels d'Hyperion : Un de 5 kW nominaux, consommant moins de 200 W, à 1 tube chauffant, et un de 45 kW nominaux, consommant moins de 310 W, à 6 tubes chauffants en rappelant qu'une petite-Mégane développe 60 KW pour 1.400 cc.

La granularité du nickel est de 1 à 5 microns et un catalyseur favorise les réactions. L'hydrogène et le nickel sont rechargés tous les 6 mois ou plus.

Pour éviter divers risques, dont l'inflammation de l'hydrogène, l'intérieur de l'Hyperion est rempli d'argon et l'appareil est en permanence en liaison avec un centre de surveillance et signale immédiatement toute défaillance.

Defkalion GT estime qu'une cascade de réactions nucléaires à basse énergie chimiquement assistées se produit et permet la capture d'hydrogène par le nickel.

Leurs recherches portent désormais sur une meilleure connaissance du mécanisme qui permettrait une meilleure maîtrise des conditions de déclenchement, de stabilisation et d'arrêt des réactions.

Defkalion GT développerait également des matériels de mesures spécifiques pour améliorer ces connaissances, et compterait en publier les résultats d’ici quelques mois.

 

– Nichenergy, un entreprise fondée par le Professeur italien Francisco Piantelli, développerait des générateurs d'énergie utilisant le nickel et l'hydrogène, comme Rossi, mais sans catalyseur et à plus haute température.

 

– L'entreprise Brillouin Energy aurait l'intention de produire des générateurs d'énergie utilisant le nickel et l'hydrogène, pour fusionner de l'hydrogène vers de l'hélium grâce à des impulsions électromagnétiques.

 

Voilà donc qui est « en marche » conduisant vers le « monde d’après » en vous rappelant qu’un dénommé « Bill Gates » a aussi cassé sa tirelire pour investir 1 Md$ dans de petits réacteurs nucléaires à sels fondus de thorium, une technologie propre, que commenceraient à maîtriser les chinois et les indiens ;

Que General Electric tente de faire tourner de petits-tokamaks alors même que les chinois ont annoncé en avoir fait tourner un pendant plus de 1.000 secondes…

Mais là, on cause de fusion thermonucléaire : Une autre dimension, alors même qu’Iter est toujours en chantier…

Tout va bien.

 

Conséquences : Les énergies fossiles atteignent leur pic, non pas de production, même si plus personne n’investit désormais dans la prospection, mais d’utilisation, là, d’ici 3 à 5 ans.

Conséquemment et concomitamment, l’US$ perd de sa superbe, à la fois sur ce marché déclinant et tente de se ressourcer ailleurs.

Ce qui n’a rien d’évident dans la mesure où il y en a tellement qu’il ne peut que perdre de la valeur.

Le « big-crunch » va d’ailleurs en détruire par dizaines de milliards dès cette année, ce qui le sauvera peut-être mais à terme seulement : C’est déjà prévu et c’est même en marche sous vos yeux !

Pratiquement sur tous les marchés, d’ailleurs.

 

En attendant, tout le monde va souffrir durablement, même les « modèles sociaux » et demain les « modèles économiques » les plus évolués : Songez, une civilisation où l’énergie est disponible à profusion, dans 5 ou 10 ans, ne coûtera plus rien qu’on en vendra les barils de pétrole qu’accompagnés de son « cadeau-Bonux » comme les barils de lessive éponyme que les plus-jeunes ne peuvent pas connaître…

Un modèle qui a même eu la peau de « Pif-Gadget » et aura celle des « œuf-surprise-Kinder » !

Voilà de quoi se réjouir, pas pour moi – mon crabe aura eu ma peau avant – mais pour les générations futures qui en seront ravies, figurez-vous !

 

Voilà, c’était une « petite-suite » sans prétention du « post » du mois d’octobre 2014.

Qui qui voyait déjà juste, à l’époque, au juste ?

 

Source : https://flibustier20260.blogspot.fr/2016/02/le-cat-et-les-petrodollars.html

 

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