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15/02/2016 11:55

Au nom du père II : chapitre XXXX : Reconfiguration autour du monde

Au nom du père (Chapitre XXXXI ; Tome II)

Reconfiguration autour du monde 

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. 

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite ! 

 

Et il reprend la mer avec à son bord deux nouveaux mousses. Rabia, une simili-marocaine échouée là on ne sait trop ni pourquoi ni comment, assez sublime quand elle s’enferme dans l’une des trois cabines du bord pour faire ses prières non sans avoir demandé avant par où se trouvait la direction de La Mecque. Elle ne mange pas de saucisse ni de jambon, ne pioche pas dans la réserve à rhum ou à porto ni à cognac, mais qui, sans rechigner aux « devoirs imposés » du maître du bord, s’abstient une semaine sur trois de satisfaire les poussées d’hormones de Paul. 

Chiante autant que très jolie, surtout sous les alizés, quand elle se promène nue sur le pont ou dans le cockpit en baragouinant l’anglais : Ce qui est supportable. 

 

Et « Brutus », un gamin de 20 ans qui veut aller jusqu’à Bonne-Espérance rejoindre sa fiancée laissée là-bas. Pêcheur de métier, il ne s’entendait pas du tout avec son capitaine qui l’a laissé à l’escale et sans le sou. 

Un solide gaillard, prompte à la manœuvre, impatient de retrouver ses pénates et sa belle : C’est lui qui taille du près du côté de l’anticyclone de Sainte-Hélène, alors que la route portante, et plus confortable, fait passer très à l’ouest au grand large du Brésil. 

Heureusement qu’il a quelques notions d’anglais, parce que son afrikaner est véritablement incompréhensible. 

Mais une route pas si stupide : Certes il faut veiller à abattre ou lofer quand le vent fait des siennes et change de direction, mais le « Lisbeth » taille tranquillement ses 250 milles/jours. 

Les 3.900 milles de la route presque orthodromiques sont ainsi avalés en deux semaines, sitôt passé le pot-au-noir et ses orages. 

Entre-temps, Rabia aura su préparer les fritures de poissons-volants échoués sur le pont, absolument sensationnelles. 

S’il n’y avait pas eu autant d’arrêtes dans ces petites bestioles… 

 

Pour la route suivante, de l’ordre de 6.000 milles, où il s’agit d’aller jusqu’en Tasmanie, d’éviter de descendre trop au sud pour ne pas croiser d’iceberg ou de growlers en trop grand nombre, tout en tournant autour de l’anticyclone des Kerguelen et éviter les vents trop violents, Paul n’embarque qu’une personne, trop peur d’entraîner dans sa folle aventure des jeunes gens trop inconscients. 

Il s’agit d’une Uruguayenne qui veut rentrer à Montevideo et erre dans la ville et sur le port depuis quelques semaines, en survivant à faire des passes dans les quartiers chauds à proximité du port… 

Assez mignonne sous ses haillons, dès qu’elle aura repris forme humaine et se sera douchée, le pied marin mais trop fluette pour la laisser avec sa seule ligne de vie dans la tourmente à manœuvrer sur le pont, douce et « cajolante » à souhait, ne parlant que l’espagnol et ne cuisinant pas du tout : Capable de louper la poêle à frire avec son œuf sur le plat, même à quai. 

Alors dans la houle des 40ème, pas la peine de rêver. 

 

Le « Lisbeth » s’en donne à cœur-joie. Sous spi ou « tall-boy » quand l’allure le permet, sous trinquette dans les coups de torchon ou tempêtes, il dévale comme un joyeux luron des déferlantes parfois monstrueuses qui viennent s’écraser contre le tableau arrière et s’éventrer jusque dans le cockpit central. 

Il se fait des pointes en surf de 19/20 nœuds avec sa dizaine de tonnes, grimpe ensuite à 12/13 nœuds le cul de la vague qui vient de passer, et recommence sur la suivante : Un vrai régal même si finalement la température est parfois assez fraîche. C’est d’ailleurs un signe : Quand elle tombe trop vite, il s’agit de repiquer un peu sur le nord, quitte à ralentir la progression moyenne, parce qu’un iceberg n’est pas loin. 

Quant à faire le point aux méridiennes, pas évident avec l’épais manteau nuageux qui coure vers l’Est sans discontinuer. 

Avec des moyennes de l’ordre de 300 à 320 milles/jours, ils arrivent en Tasmanie pour « refaire les niveaux » en moins de trois semaines, 15 jours avant Noël. 

Ils passeront donc la fin d’année, cap sur le Horn, pour arriver à la mi-janvier à la destination de la belle qui quitte le bord pour « une nouvelle vie » chez les siens. 

 

De nouveau 6.500 milles par la route loxodromique cette fois, zigzaguant entre 40ème et 45ème, à mi-chemin de l’équateur et du pôle, un peu comme les latitudes entre Bordeaux et les Baléares… mais côté sud ! 

Et c’est nettement plus frais… 

Car même en plein été austral, c’est venteux et pluvieux : Bref mouillé et froid ! 

Le cheminement dans le pacifique est ponctué d’accidents : Départs au lof incontrôlés, de jour comme de nuit, qui cassent des poulies, arrachent des points d’écoute de voile, tordent des émerillons, explosent les manilles ou des clavettes. 

Le foc bômé est arraché pour avoir pris un paquet de mer, on ne sait pas comment, les drisses claquent à en affaler l’artimon par mégarde, une barre de flèche se vrille obligeant Paul à grimper à mi-mât dans un désordre indescriptible et par deux fois le bateau est couché en embarquant des tonnes de flotte glaciale pour mettre du temps à se redresser, qu’il faut ensuite pomper, écoutes bordées qu’il en est impossible de sortir pour les libérer. 

Plus grave, la quille fait de l’eau après le second retournement. Ce n’est pas le presse-étoupe, ce sont bien les boulons d’amarrage de la quille qui ont pris du jeu : Irréparable en mer tellement elles sont noyées dans la coque qui laisse suinter de l’eau à petite dose mais en continu, petite voie d’eau qui même aveuglée persiste perpétuellement. 

 

Ils mettront 19 jours avant de passer le Horn, sans même le voir, et pas tout-à-fait une semaine à retrouver la civilisation en face de Buenos-Aires. 

La civilisation, ses voitures, ses bars, internet, le téléphone, la télévision… Des gens dans la rue, plein de gens ! 

Extraordinaire. 

Et ses douaniers tracassiers, ces « hommes de papier », juste nés pour faire chier les passagers de passage : Paul a eu très vite hâte de finir son trajet jusqu’au port des Minimes à La Rochelle, dès qu’il a compris que le « Lisbeth » ne serait pas réparé sur place. 

Et en solitaire, la faute à pas trouver « candidature », pour ses 6.300 milles à parcourir en évitant à la fois les vents contraires de l’anticyclone de Sainte-Hélène, les orages du pot-au-noir entre les deux alizés et de négocier les dépressions du golfe de Gascogne. 

Encore trois semaines de mer « pépère » ou le « Lisbeth » semble prendre du recul par rapport à ses exploits des mers australes : Pas trop pressé de rentrer à l’écurie malgré ses fuites qui s’aggravent. 

Ce qui ne l’a pas empêché de tirer des bords d’enfer entre les cargos aveugles en route pour le rail de Ouessant, ou en en venant, avant les gelées du début du mois de février. 

Plus 23.000 milles nautiques au loch, quelques blessures, des voiles, écoutes et ralingues usées et toutes ses écailles, le tout en 97 jours en comptant les escales ! 

Un bon voilier, le « Lisbeth ». 

Paul peut rentrer pour finaliser ses plans. 

 

Parce qu’entre les escales, plutôt fêtardes, les nuits et journées parfois torrides de sensualité avec « ses mousses », les manœuvres impromptues et les trois dernières semaines d’abstinence, s’il a bossé sur le « Nivelle 002 », il a hâte d’honorer la première venue, qui reste Florence transformée en gardienne-pythie du home et des ateliers de Kremlin-Bicêtre, source d’échange de courriels quasi-quotidien quand l’électronique veut bien « passer ». 

Qu’elle-même, elle a eu du mal à savourer tous les assauts des premiers jours de Paul ! 

 

Dans la descente de l’atlantique, entre deux séances de farniente au soleil sur le pont, il s’est mis à poser ses équations sur l’ordinateur-portable réservé exprès pour ça. 

Il y avait bien une connexion satellitaire sur internet, mais ça ne marchait pas trop bien, alors que l’autre recevait les cartes météos sans problème… 

Sur le moment, la bonne masse du « 002 » est inférieure à 50 tonnes au décollage avec 3 tonnes de « bagage » et 22 tonnes de carburant-comburant.

Si on fait fonctionner exclusivement des moteurs fusées, donc anaérobiques, oxygène-kérosène liquide avec un taux de performance de 95 %, non seulement il faut à peine 22,5 m3 avec les pompes, parce que la densité est similaire à de l’eau salée, mais du coup les dimensions du « 001 » avec sa soute à 37m3 qu’il a fallu mobiliser pour le premier tour du monde est suffisante, et laisse encore 15 m3 pour l’espace-vie derrière le poste de pilotage, dont une partie pour la soute de la charge utile. 

C’est exigu, certes, mais on y reste juste le temps du voyage et des manœuvres. Pas besoin d’un palace pour y pioncer en apesanteur. 

Ceci étant à plusieurs reprises et tout du long de l’épopée dans l’océan indien, Paul s’est demandé à plusieurs reprises s’il ne s’était pas trompé dans ses équations (ce qui se révèlera vrai, mais pas sur le moment : Seulement au retour. Une erreur conne d'unité...). 

Mais non sur le moment. 

 

À raison de deux moteurs consommant chacun 10 Kg/seconde, pour une poussée totale d’un peu moins 34,3 tonnes, l’engin décollerait non pas à la verticale, mais comme un avion, en un peu plus de 10 secondes, si on laisse faire les mathématiques appliquées, à condition d’avoir la surface d’aile suffisante. 

Et compatible avec le « 001 » en comptant sur des ailerons amovibles, qui rentrent et qui sortent de l’aile principale. 

Il dépasserait Mach 1 en une minute et à l’altitude de 10.000 mètres avec une incidence ascendante de 15° à raison d’une vitesse ascensionnelle d’un peu plus de 212 m/s, 42.000 Pi/mn… 

Rien d’extraordinaire avec un tel bolide surpuissant. 

Au bout de la première minute, il s’agirait d’arrondir en réduisant la pente ascensionnelle, et de laisser faire la machine. 

Parce que là, un avion à réacteur, il n’a plus de souffle pour être privé de 71 % de son comburant, l’oxygène de l’atmosphère, alors que le « 002 », il l’emporte avec lui. 

À la deuxième minute, il a parcouru 40 kilomètres et se retrouve à 26.000 mètres d’altitude à la vitesse de Mach 2,56. À la troisième, il est 40.000 mètres d’altitude, à la vitesse de Mach 4 et il a parcouru 96 kilomètres au sol. 

Et ainsi de suite jusqu’à sortir de l’atmosphère avant la sixième minute, là où dès la 5ème minute il s’agit de reprendre une pente fortement ascendante pour gagner en altitude, la sustentation assurée par les ailes dans une atmosphère devenue tellement ténue étant alors négligeable, moment où la masse le permet, alors que les moteurs crachent toujours leur jus du départ. 

Ce n’est qu’à la 7ème minute, alors qu’il a déjà atteint les 285 km d’altitude, pour la vitesse de Mach 9,72, qu’il convient d’arrondir doucement la trajectoire pour gagner en vitesse de satellisation qu’il atteint avant la quinzième minute avec une altitude de 363,5 Km à une vitesse de 7.252,892 m/s… Là, la force centrifuge compense très exactement, à quelques ajustements près (à 0,13 mm/s près), la force de gravitation qui se sera modifiée tout du long de la prise d’altitude, puisque la distance d’avec le centre de la Terre aura augmenté. 

Distance parcourue au sol : Un peu moins de 3.000 km. 

Mais là, ça « rotationne » sévère à l’allure de 26.110 Km/heure : Un tour complet en un peu plus d’une heure et demi ! 

 

Le problème à résoudre dans le pacifique et d’une partie de l’atlantique sud du retour, c’est justement le retour. 

Si on fait comme avec la navette américaine, à lui faire perdre un demi-kilomètre/seconde pour attendre qu’elle tombe toute seule, il faut laisser le temps à l’engin de dégringoler de son orbite, le laisser rebondir au moins deux fois sur les couches denses de l’atmosphère, sans se louper dans le cabrage. Une manœuvre qui dure en fait au moins un tour et demi de la Terre, si ce n’est deux et demi, et non pas en une demi-heure, mais en plusieurs heures. 

Alors qu’avec l’idée de l’ingénieur de chez Dassault, en brûlant à peine 7 tonnes de carburant-comburant, pendant 5 minutes et 57 secondes, il faut être très précis, parce qu’un peu plus ou un peu moins, l’engin pourrait ne pas aller assez vite ou alors trop vite, à condition d’être « pile-poil » sur une assiette égale à zéro, même si les 40 premières secondes sont en plongée à 45°, l’altitude décroît assez pour se retrouver à aborder les 120 kilomètres d’altitude, où les effets de l’atmosphère commencent à se faire sentir, à la vitesse de 1.713 m/s, soit Mach 6,22. 

Calcul de la température au point d’arrêt le plus exposé : Moins de 2.100 °C. 

Là, les céramiques tiennent ! 

À la minute 31, le planeur retrouve un domaine à peine supersonique pour des altitudes qui décroissent entre 8.000 mètres et le sol. 

Une descente finalement très pratique, courte, en moins de trois-quarts d’heure, pour une distance franchie de l’ordre de seulement 4.200 kilomètres et surtout, une trajectoire qui a aucun moment n’est « accidentogène » au regard du « mur de la chaleur ». 

Enthousiasmant. 

 

Bref, alternativement entre l’océan indien, l’océan pacifique et l’océan atlantique, Paul dessine aussi les adaptations à faire sur le « Nivelle 001 ». 

S’il pouvait le récupérer, ou en faire un autre adapté avec des ailes rentrantes, il n’y aurait pas à refaire tout le travail de calcul de modélisation des efforts sur la structure, mais juste à les adapter. 

Il n’y aurait pas non plus de lourd bouclier en céramique à imaginer, à cuire et à en contrôler la qualité aux ultrasons. Il suffirait d’adapter l’existant et les équipes de la MAPEA sauraient y faire. 

On peut même imaginer des points d’accroche sous ou sur les ailes pour y adjoindre des réservoirs supplémentaires si la soute devait être plus grande, ou si la charge pouvait être plus lourde. 

Il n’y aurait pas plus de « retournement » acrobatique à l’approche du sol. 

Et cerise sur la gâteau, Paul pourrait se passer d’un porteur monstrueux, tel que celui que Paul Allen lui avait montré au Bourget en juin dernier ! 

 

Il ne lui restait plus que deux choses à faire en rentrant à Paris : Soumettre ses calculs à quelques experts assez adroits pour y découvrir une erreur létale, et « inventer » le moteur-fusée à 17 tonnes de poussée.

Pour l’heure, Paul n’est pas sûr que ça existe tel quel, à l’oxygène-kérosène… 

Pourtant d’une technologie assez facile et rustique : À sa portée. 

Après, il sera toujours temps de trouver des financements pour passer de la planche à dessin à la réalisation industrielle.

Hélas, tous ces calculs seront à refaire, une perte de temps stupide, ce qui changera radicalement le concept, dans la mesure où l’équation fondamentale reprise pour ces calculs contient une erreur d’un facteur 10, une erreur dans la place de la virgule, qui flanquera tout ce travail à l’eau !

Rageant de ne pas avoir vérifié : C’était trop beau pour être vrai…

Source : https://flibustier20260.blogspot.fr/2016/02/au-nom-du-pere-chapitre-xxxxi-tome-ii.html

 

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11/02/2016 11:36

Reçus quelques courriels…

 

Haddock et Basanix sont impayables !

 

On ne dira jamais combien ils ont pu faire avancer le dossier « des milliards disparus de la division Daguet ».

Eux, tout comme une série d’associations de vétérans des Opex de l’époque et quelques-uns de leurs membres les plus tenaces…

Je trouve cela assez magnifique pour vous faire part des derniers développements.

D’autant que ce n’est pas moi qui rédige : Juste un « copier/coller » des plus simples (ça, je maîtrise) !

 

D’abord « l’Ami-râle » :

 

« Je fais un « point » pour savoir où nous en sommes au 6 février (2016).

 

Tout d’abord, une cinquantaine de lettres ont été envoyées par moi-même aux députés qui avaient déjà reçu un courrier :

https://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2016/02/guerre-du-golfe-lettre-%C3%A0-claude-bartolone.html

D’autres courriers doivent être envoyés par des anciens d’AVIGOLFE et par les associations de contribuables de l’ADCC d’André Louis.

J’ai reçu une réponse de Charles de Courson, vice-président de la commission des finances de l’Assemblée Nationale qui s’étonne de l’absence des fonds du Golfe dans la comptabilité publique ! … »

Notez qu’il n’y a pas que lui…

 

« La pression doit monter inexorablement dans les deux prochaines semaines.

 

Depuis l’époque de « L’Arsouille », comme l’appelait le général de Gaulle, la classe politique s’est considérablement renouvelée et, maintenant, près de 50 % des députés n’ont pas trempé dans les magouilles des années 80 et 90 (l'effet Internet).

Ce qui explique les lettres de Nicolas DUPONT-AIGNAN, Patrick HETZEL et Charles de Courson.

C’est la génération qui va prendre le pouvoir !… »

Eh oui, la génération « Y » et demain la génération « Z », le remplacement naturel d’une génération par une autre qui ne fonctionne pas comme leurs prédécesseurs, dont bien des « nouveaux » ne se sentent pas responsables des « anciens », ça va forcément faire « bouger les choses » !

 

« En toute logique, la prochaine série de questions au gouvernement doit avoir lieu aux environs du 20 février, après le remaniement ministériel…

D’ailleurs, pourquoi virer « Le Rian », le « ministre fétiche » du gouvernement ?…

La situation est-elle aussi inquiétante que cela ?… »

Ils sont nombreux à vouloir se tirer loin, la trouille au ventre devant la situation du pays et encore plus nombreux à ne surtout pas vouloir « en être » en cette fin de règne catastrophique…

 

« J’ai aussi envoyé mon bouquin à la « Délégation à l'information et à la communication de la défense (DICoD) ». La très grosse structure d’information de la Défense qui me connaît puisque j’ai donné mon témoignage il y a une quinzaine d’années sur l’OVNI observé au-dessus de Paris le 28 janviers 1994.

 

Jeudi après-midi, surprise !…

Coup de téléphone de l’Élysée !…

 

« C’est la secrétaire du général Benoît PUGA, chef d’État-major particulier du président de la République … Vous avez bien envoyé votre livre « les milliards disparus de la Division Daguet » au général PUGA ?...»

« Oui, absolument !... »

« Il y a un petit problème, la dédicace est adressée à l’Ambassadeur du Koweït en France ! …»

Éclat de rire !...

« Ah la honte !…, je me suis trompé d’enveloppe !… Il y avait une enveloppe pour le général PUGA et une autre pour l’ambassadeur du Koweït !… »

« C’est possible de renvoyer votre livre avec la bonne dédicace ?… »

« Vous savez, cela peut rester comme cela… cela fera rire le général qui connaît bien le dossier !… »

Enfin, le général PUGA préfère une dédicace à son nom !…

Aussi, je vais me fendre d’un envoi plus cohérent…

 

Du coup je me suis dit « Il faut que je téléphone aussi à l’Ambassade du Koweït » l’ambassade du Koweït qui a eu l’air intéressée… »

 

Vraiment, la tête de linotte que devient « l’Ami-râle » m’a fait éclater rire à en malmener ma « côte-manquante » : Mes chirurgiens ont eu beau couper des nerfs sensoriels, quand « je m’éclate », je le sens passer !

 

« Et  c’est comme cela que j’ai pris contact avec le chef d’État-major particulier du président de la République et l’ambassadeur du Koweït !…

 

Bon week-end à tous !…

 

Haddock »

 

Impayable, vous dis-je !

Mais ce n’est pas fini.

Parce que Basanix, il nous en rajoute une couche dans la foulée : 

 

Réponse de sa députée locale à un courriel précédemment envoyé :

 

« Monsieur,

 

J’ai bien reçu votre courrier électronique relatif aux supposées indemnités de la guerre du Golfe et je vous assure lui avoir porté la meilleure attention.

 

J’ai adressé une question écrite sur le sujet au ministre des affaires étrangères et je ne manquerai pas de vous tenir informé de sa réponse.

 

Je vous prie de croire, Monsieur, à l’assurance de mes sentiments dévoués.

 

Joëlle HUILLIER, députée de l’Isère. »

 

Suit le texte de la question que vous pourrez retrouver notamment sur le site de « l’Ami-râle ».

Sur celui de « Basanix », pas encore…

 

 

 

« Madame la Députée,

 

Christophe Caron qui a travaillé au 2ème Régiment d'Infanterie de Marine et 2ème  RIMa vient d’adresser par courriel une lettre à tous les députés. Il y reprend la question qui a été posée à Monsieur Jean-Yves LE DRIAN, Ministre de la Défense, par Monsieur Patrick HETZEL, député du Bas-Rhin, le 15/09/2015, au sujet de l’absence de trace dans la comptabilité publique d’une somme correspondant aux indemnités qui aurait dû être versées au titre de la guerre du Golfe de 1991.

 

Vu l’extrême gravité de la situation il est utile de vous rappeler La question posée qui a été publiée au JO le 15/09/2015 :

« Patrick HETZEL attire l’attention du Ministre de la Défense sur les indemnités de la guerre du Golfe 1991. Le New York Times du 8 septembre 1992 révèle que les banques du Koweït, des Émirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite ont viré directement 84 milliards de dollars aux pays de la coalition. Il souhaite savoir si la France a touché ces financements ».

 

La réponse, publiée au JO du 05/01/2016 page 132, est celle-ci :

« Le ministère de la Défense ne dispose d’aucun élément ni d’aucune information permettant d’établir que la France aurait perçu des sommes, transitant par les banques centrales du Koweït, des Émirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite, correspondant à des indemnités de guerre versées aux pays de la coalition ayant participé à la guerre du Golfe en 1991 ».

 

Cette réponse du ministre de la Défense est pour le moins surprenante car, il est possible de trouver, sur le site de la direction de l’information légale et administrative (https://discours.vie-publique.fr/notices/912007900.html), un communiqué du ministère des affaires étrangères du 25 février 1991, date du deuxième jour de l'offensive terrestre, relatif à l’attribution à la France d’une aide financière du Koweït par l'émir du Koweït, d'un don de 1 milliard de dollars à la France au titre de son effort militaire dans le Golfe :

 

« L'Émir du Koweït vient de faire savoir au Président de la République française qu'il avait décidé de contribuer à hauteur d'un milliard de dollars à l'effort militaire français pour la libération de son pays.

- Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité. »

 

Ce versement a d’ailleurs été confirmé le 26 février 1991 par le Ministre de l’Économie et des Finances, Monsieur Pierre Bérégovoy devant la commission de la production et des échanges de l’Assemblée nationale, qui a notamment précisé qu’après le versement d’un milliard de dollars soit cinq milliards de francs du Koweït l’hypothèse d’un impôt Golfe s’est éloignée.

(Déclaration publiée par Var Matin dans son édition du 27 février 1991)

Le New York Times du 8 septembre 1992 précise quant à lui que 84 billion $ (1 billion = 1 milliard) ont été payés aux USA, Angleterre et France pour les dépenses militaires par les banques centrales du Koweït, des Émirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite aux USA, Royaume-Uni et France.

Sur Wikipédia nous pouvons lire concernant le coût de la Guerre du Golfe 1991 :

France : 1,2 milliard de $ de dépenses militaires

Royaume-Uni : 1,23 milliard de $ de dépenses militaires

États-Unis : 61,1 milliards de dollars de dépenses militaires

Le Royaume-Uni et France devaient donc se partager la somme de 22,9 milliards $ (84 - 61,1).

Dans ces conditions, j’ai dû mal à comprendre que le ministère de la Défense déclare qu’il n’y a aucun élément, ni aucune information qui permettent d’établir que la France a reçu des sommes correspondant à des indemnités de guerre au titre de la guerre du Golfe !

 

J’ai l’impression de revivre l’épisode Cahuzac : « Je n’ai jamais disposé d’un compte en Suisse ou ailleurs à l’étranger. Jamais », « Je nie en bloc et en détail » « Depuis le début, c’est moi qui dis la vérité (…). Je n’ai pas, je n’ai jamais eu, à aucun moment, un compte en Suisse » « les yeux dans les yeux ». Nous allons en savoir un peu plus lors du procès qui se déroulera début févier 2016. Il est utile de rappeler que le compte suisse de Cahuzac a été ouvert en 1992 !

 

Mais, c’est le mais qui est important, l’affaire Cahuzac, c’est l’arbre qui cache la forêt, 600.000 € contre un détournement d’un milliard US $ !

 

En conséquent, nous nous retrouvons avec un mensonge d’État du ministre de la Défense, Monsieur Jean-Yves Le Drian ! Or, Monsieur Jean-Yves Le Drian faisait partie du gouvernement Cresson à l’époque des faits. Je veux bien croire que Monsieur Jean-Yves Le Drian ne soit pas un menteur car effectivement le milliard de dollar s’est perdu avant d’arriver à Paris ?… Comme nous pouvons le lire dans l’article publié par Minute le 10 janvier 2002 : « Dans les archives des RG figure ainsi un "blanc" concernant un mystérieux capitaine Haddock, Haddock qui attribue à feu François Mitterrand un détournement des indemnités de la guerre du Golfe : les pays du Golfe d'Arabie ont signé un chèque de plus d’un milliard de dollars à la France. Cette somme représente les indemnités de la guerre du Golfe et notamment des frais engagés par la Marine Nationale, l'Armée de l'Air, ainsi que l'Armée de Terre au titre de la division Daguet. Ce chèque a été transporté du Qatar par un Falcon 50 et déposé à Zurich sur un compte bancaire suisse au nom de François Mitterrand. Cette opération a eu lieu en présence d'un conseiller fédéral. »

 

Dans ce cas-là, qu’a-t-il été entrepris par les gouvernements actuels et antérieurs pour retrouver ces fonds en cette période difficile pour les budgets ?…

 

Et pendant ce temps, nos militaires de la division Daguet, leurs épouses et enfants qui n’ont pas reçu les indemnités promises (600.000 francs), vivent des moments très pénibles suite aux conséquences du « syndrome de la Guerre du golfe ». 

 

Les faits rappelés ci-dessus sont suffisamment graves pour que soit envisagée, me semble-il, la création d’une commission d’enquête parlementaire pour savoir :

« Où est passé le milliard de la Division Daguet ? » et

« Où sont passés les milliards versés par les banques centrales du Koweït, des Émirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite aux USA, Royaume-Uni et France ? »

La commission d’enquête aura donc pour mission de vérifier à quelle date et dans quel compte ces milliards ont été comptabilisés.

En faisant appel à votre sens de l’intérêt public, je vais conclure ma lettre par cette formule empruntée à Momar Guèye, écrivain : « la réponse au courrier des citoyens est sacrée ». 

 

Je vous prie de vouloir bien agréer, Madame la Députée, l’expression de ma plus haute considération.

 

Christian Basano »

 

Là où il fait très fort, l’ami Christian, c’est qu’après que certains aient saisi le « défenseur des droits », le médiateur, qu’Haddock ait écrit à tous les ministres des finances depuis 1998 sans exception, ait mobilisé les services de la DNEF, des douanes et quelques étoilés et élus sur le sujet, désormais les réponses sont apportées à la fois par le ministère de la fraude fiscale de l’économie et de la guerre de la défense nationale, c’est au tour du ministre des affaires étranges étrangères d’être mis dans l’obligation de, soit mentir à son tour, soit déjuger ou ses augustes prédécesseurs ou ses collègues ministres actuels.

 

Pas pour longtemps il est vrai : Comme vous pourrez le constater à l’occasion du remaniement gouvernemental, ils fuient tous les responsabilités !

Que la suite va être charmante !

 

D’autant que je reste personnellement persuadé que dans le « plan initial » voulu par « Mythe-errant » soi-même, il devait y avoir une « révélation » en pleine campagne des présidentielles de … 2016 si on avait continué à compter en septennat, histoire de bien pourrir l’ambiance du moment !

Soit au plus tard le mois prochain.

 

Mais bon, j’avoue que la situation peut évoluer différemment, notamment à l’occasion du « super-Tuesday » qui doit déterminer les candidats au prochain scrutin Présidentiel US.

Simple déduction de ma part : 25 ans que ces détournements sont connus de tous les services de renseignement et personne, absolument personne n’a soulevé le lièvre au pays de la « Liberté d’information » en un quart de siècle !

Oh bien sûr, dans le tas, il y a eu des gens honnêtes qui ne pouvaient pas garder un secret aussi lourd pour eux-seuls…

« Bérêt-Go-voit », qui d’ailleurs avait commencé à délivrer les primes promises aux soldats engagés : « Suicidé ». Deux balles ? Du travail de « pro ».

« Grosse-Ouvre », l’ami des confidences : Suicidé après une luxure à l’épaule. Mais pas avec son arme. Là encore, du travail de « pro », puisque le planton placé sous les fenêtres n'a entendu aucun bruit de détonation suspect.

D’ailleurs cette arme n’a toujours pas « parlé » : On ne sait pas encore d’où elle vient, de quel étui, de quelle série, de quel récipiendaire. Des broutilles…

Et puis encore quelques autres, haut-fonctionnaires ou simples journalistes, dont le rôle est moins certain mais qui ont partagé à un moment ou à un autre l’information, le secret.

 

Les autres se sont tus, les premiers parmi les officiers supérieurs de la « Grande-muette ». La plupart parmi le personnel politique… de tous les bords.

La pétoche au ventre, pour leur carrière, voire simplement pour leur peau !

Où pour les intérêts supérieurs du pays, on ne sait pas trop encore…

La peur de « la pieuvre » et de son système mafieux, type calabrais, napolitain, sicilien.

Un quart de siècle de silence, ça fait réfléchir, effectivement.

 

Conclusion logique : C’est que « le secret » est encore protégé par plus gros, plus fort, plus omnipotent que les seuls réseaux « franco-Gaulois », quels qu’ils soient.

Et les dés vont rouler le 1er mars 2016, ce qui pourrait faire « bouger les positions ».

 

À suivre, bien sûr, parce que cette histoire de bouquins dédicacés pas à la bonne adresse, frôle l’incident diplomatique au moment même où « Fafa l’empoisonneur » laissera place à son successeur à la tête de la diplomatie de mon pays, celui que j’aime tant…

 

Magnifique et merci à nos deux auteurs : Une sacrée paire !

 

I3

 

Source : https://flibustier20260.blogspot.fr/2016/02/recus-quelques-courriels.html

 

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