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02/08/2014 12:39

Démocratie directe et Sécurité extérieure (II)

 

Devons-nous continuer à accepter de payer des impôts pour fabriquer et déployer des armes nucléaires ?...

 

Nous vivons dans un « totalitarisme mafieux » où les citoyens sont, en réalité, peu informés sur le véritable niveau de corruption de notre classe politique, l’une des plus corrompues de la planète.

Le summum de la corruption a été atteint en 1991 et 1992 lorsqu’ont été détournés les 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe virées à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes-Unis au titre des frais de guerre de l’Opération Daguet.

Une escroquerie gigantesque à 22 milliards de dollars a aussi eu lieu lors de l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït.

C’est l’affaire Basano/Ferrayé.

Si ces deux affaires sont, pour l’instant, uniquement connues sur le web, une troisième affaire, tout aussi sérieuse, a eu lieu lors de la vente de frégates à Taïwan, en avril 1991, où des rétro-commissions très importantes ont été virées.

Le dossier est classée « secret-défense » ; on se demande bien pourquoi...

Nos élus mafieux se protègent comme ils le peuvent et leur manque d’éthique et de responsabilité a réussi à propulser un parti d’extrême-droite en tant que premier parti politique au « pays des droits de l’homme ».

La dégradation de l’économie et des finances de la France s’aggravent en continu et fait le terreau des extrémistes. Il est vrai que ceux-là n’ont jamais été au pouvoir et n’ont pas eu le temps d’être corrompus !...

Il faut s’attendre au pire pour les prochaines élections.

La corruption est inévitable dans nos démocraties modernes car les élus ont besoin d’obtenir des financements auprès des entreprises et des électeurs. Ils sont ensuite tenus.

Il faut changer les règles du jeu !...

La sortie ῝par le haut῝ d’une telle situation passe par le développement de la démocratie directe et le tirage au sort d’une partie des représentants du peuple.

 

Notre système totalitaire s’exprime aussi dans des choix très importants sur lesquels les citoyens n’ont jamais la possibilité de s’exprimer comme, par exemple, au sujet de la fabrication et du déploiement des armes atomiques !...

Imaginez un référendum où le président de la République pose ce type de questions : « Désirez-vous construire des armes atomiques qui ont la capacité de tuer des dizaines de millions de personnes d’un seul coup ?...».

Après une campagne d’explications, où les partisans et les opposants auraient la possibilité de s’exprimer, on arriverait au vote.

Et les femmes ont le droit de vote…

Certaines ne se priveraient pas pour hurler : « Je ne veux pas tuer des mamans chinoises ou russes avec leurs petits !... ».

Evidemment, avec un raisonnement pareil on n’aurait jamais pu construire et déployer des armes nucléaires !...

C’est bien pour cela qu’aucun des pays nucléarisés ne s’est jamais aventuré à faire un référendum sur la construction d’armes atomiques !...

Néanmoins, ajoutons, qu’à l’origine, la dissuasion nucléaire a été développée durant les années 1950 afin de faire face à l’empire soviétique et au risque du déferlement des chars russes dans les plaines d’Europe occidentale, et qu’elle était inévitable.

A l’époque, c’était compréhensible.

Mais la menace que faisait peser l’URSS a disparue.

Nous vendons même aux Russes des bâtiments de guerre, des BPC de type Mistral, construits à Saint-Nazaire.

Quant à la menace chinoise, elle n’existe pas !...

Les Chinois désirent principalement développer leur industrie, le commerce, faire du tourisme à Paris, Londres, New-York, Moscou.

De grandes manœuvres navales américaines viennent même d’avoir lieu dans le Pacifique et la Marine chinoise y a été conviée !...

Aussi, « l’équilibre de la terreur » a de moins en moins de raisons d’être surtout que des pays émergents développent eux aussi des armes nucléaires et que les risques d’un tir intempestif augmentent, tout comme le risque de voir tomber des armes atomiques entre les mains de fanatiques religieux comme au Pakistan.

Un « équilibre de la terreur » à quatre ou cinq devient insensé et ne peut qu’augmenter considérablement le risque d’une réaction en chaîne et d’inciter d’autres pays à s’équiper, eux aussi, en armes nucléaires.

Le monde a changé et les risques actuels pour la planète sont principalement ceux de l’islamisme le plus barbare, digne du nazisme, qui se répand en Afrique du Nord ainsi qu’au Proche et au Moyen-Orient.

Nous sommes dans une situation où il est urgent de diminuer les stocks d’armes nucléaires sur la planète, en raison des risques encourus, alors qu’il est tout aussi urgent de développer des moyens d’interventions classiques pour faire face, à un moment ou l’autre, à la dégradation de la situation dans des pays aussi proches du nôtre que la Libye, la Syrie et l’Irak.

De plus, le financement de notre armement atomique pénalise très fortement nos capacités d’interventions et il faudra, à un moment ou l’autre, faire un choix entre les armes nucléaires qui absorbent 30% des budgets d’investissement (en encore plus dans l’avenir) et le développement de nos forces conventionnelles.

Le débat est lancé depuis des années par le général Étienne Copel, ancien commandant de la première escadre nucléaire tactique, et le général Bernard Norlain, ancien commandant de la défense aérienne.

Plus récemment, ils ont été rejoints par des dirigeants politiques comme Paul Quilès, ancien ministre de la défense et président de l’association « Arrêtez la Bombe », par Hervé Morin, ancien ministre de la défense, et par Claude Bartolone, président de l’Assemblée Nationale.

Mais il faut avouer qu’il y a peu de dirigeants politiques qui osent se lancer dans le débat.

Ils préfèrent parler de « sanctuarisation » de la dissuasion, comme si on pouvait mettre des armes de destruction massive dans un sanctuaire qui est, par essence même, dédié au divin !...

N’importe quoi !...

Ou alors nos élus avancent le terme « d’assurance-vie » comme si on allait toucher de l’argent si les armes atomiques étaient lancées sur des populations civiles !...

Ce sont des arguments d’une grande stupidité – un véritable échec de la pensée -  qui montre bien le néant de la réflexion de nos élus mafieux, plus occupés à s’entre-déchirer et à flatter les égos des présidents des clubs de pétanque de Trifouilly-en-Caux plutôt que de réfléchir sur des problèmes de fond.

 

Les besoins de nos forces conventionnelles sont très importants et il est urgent de développer nos forces de projection notamment par une puissante mise en opération des A 400M de transport, et des A300 MRTT ravitailleurs, ainsi que par une sérieuse mise à niveau de nos moyens OPEX, y compris en blindés.

Dans le domaine maritime, un deuxième porte-avions est nécessaire pour assurer une permanence continue à la mer tandis qu’il nous faudrait une flotte de patrouilleurs pour nos étendues maritimes.

Avec 11 millions de km2 d’océans et de mers, dont 400.000 km² de plateau continental, la zone économique exclusive (ZEE) de la France représente la deuxième superficie maritime au monde !...

La première place revient de justesse aux États-Unis (11.351.000 km2), la troisième à l’Australie (8 millions de km2) et la quatrième à la Russie (7.566.000 km2).

Ainsi, la France est quasiment au même rang que les États-Unis en terme de surface maritime !...

Qu’avons-nous pour la surveillance de nos étendues maritimes alors que l’Arabie Saoudite vient de commander 100 patrouilleurs !...

Faut-il passer notre ZEE sous l’autorité de l’Union européenne pour avoir enfin la possibilité de déployer des moyens de surveillance qui dépassent de loin nos possibilités financières ?...

De plus, nos espaces maritimes nous donnent la possibilité de développer un important projet de construction et d’armement de grands voiliers-écoles pour la navigation océanique, en équipage, des jeunes Français et des jeunes Européens.

Pourquoi aucun dirigeant politique n’a-t-il jamais eu l’idée de faire construire des grands voiliers-écoles qui feraient des tours du monde avec des équipages de jeunes venant de différents pays maritimes de la planète ?...

Serait-ce la peur de développer l’esprit de Liberté et de responsabilité ?...

Et pourtant, ce serait bien pratique pour développer la coopération internationale entre les jeunes et afin de leur faire découvrir les immensités maritimes et la grande variété des pays et des cultures.

C’est le projet Euroclippers !...

C’est bien pour cela que je ne suis plus du tout d’accord pour que mes impôts continuent à financer la Force Océanique Stratégique (FOST) qui est à la fois désuète et monstrueuse.

Il y a mieux à faire !...

Les Russes estiment que 1.500 têtes nucléaires sont suffisantes pour assurer la dissuasion alors qu’il y a encore 17.000 charges nucléaires opérationnelles sur la planète.

La réduction du nombre d’armes atomiques pourrait être rapide si les dirigeants des pays nucléarisés s’y mettaient tous ensemble !...

Mais ces pays ont développé des armes nucléaires à grand coût et ne voudront jamais se débarrasser de leurs centres de recherche et de fabrication de ces armes monstrueusement puissantes et destructrices.

 

Et si on trouvait une autre utilisation aux armes nucléaire qui permettrait de rassembler les Terriens dans un grand projet de protection de la planète ?...

Car la planète fait face, en continu, à un risque très important de destruction, autre que le risque nucléaire.

Au niveau du temps de vie d’un être humain, ou même du développement d’une civilisation, le risque d’une collision avec un astéroïde ou une comète est assez peu élevé.

Il faut se pencher sur l’histoire de la Terre sur des milliers d’années, et même bien plus, pour réaliser que notre planète a été percutée régulièrement par des astéroïdes et des comètes qui, à chaque, fois, ont provoqué des dégâts considérables et parfois même apocalyptiques comme l’extinction des dinosaures il y a 65 millions d’années.

Sans aller si loin, il est possible de découvrir une extinction massive des mammifères d’Amérique du Nord par l’arrivée d’une comète sur l’actuel Canada il y a 15.000 ans.

Il est temps de lever les yeux vers le ciel, vers l’espace, et de bien réaliser que nous pouvons être menacés à tout moment par un astéroïde géo-croiseur ou une comète.

Si les astéroïdes géo-croiseurs sont bien connus et tous placés sur l’écliptique (dans le plan d’évolution des planètes), il en est tout à fait différemment des comètes qui peuvent se décrocher de la ceinture de Kuiper ou du nuage de Oort.

Je signale qu’une comète passe très près de Mars en octobre 2014 et qu’une collision créerait un cratère de 200 km de diamètre et de 2 km de profondeur !...

C’est la deuxième alerte sérieuse en 20 ans.

La première a été la collision de la comète Shoemaker-Lévy qui a percuté Jupiter en juillet 1994.

Cette comète s’est fragmentée en 21 morceaux dont le plus important a frappé Jupiter avec une énergie de 6 millions de mégatonnes soit 600 fois l’arsenal mondial de têtes nucléaires !...

Une collision avec la Terre aurait provoqué la disparition de toute vie sur notre planète.

Faut-il attendre une troisième « alerte cosmique » pour entreprendre la création d’un système de protection de la Terre qui permettra de détruire en une multitude de fragments une « comète de l’apocalypse » ?...

La protection de la Terre serait constituée de dizaines ou de centaines de stations spatiales équipées chacune de missiles spatiaux et d’armes nucléaires dont certaines seraient placées sur une sphère située au-delà de l’orbite de Jupiter afin de détruire les comètes les plus dangereuses.

Pour les astéroïdes géo-croiseurs, les moyens de dévier leur trajectoire pourraient être mis en place dans des bases spatiales situées sur des orbites proches de celle de la Terre on même, plus simplement, par des missions directes parties de notre planète.

La construction d’un tel système de protection spatiale demanderait des décennies et rassemblerait tous les pays de la planète compte-tenu des besoins financiers et techniques colossaux.

Dans ce cas-là, je serais d’accord pour continuer à payer des impôts afin  de fabriquer des armes nucléaires à la condition de les placer très loin dans l’espace pour protéger la Terre !...

Mais pas pour le reste !...

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

 

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30/07/2014 13:56

Démocratie directe et Sécurité extérieure (I)

 

Les femmes et les armes atomiques

 

L’approche du 14 juillet 2014 a été pour moi l’occasion de m’envoler vers la Grèce et d’embarquer à bord d’un voilier de 39 pieds pour naviguer tranquillement d’Athènes au golfe de Volos.

Une navigation magnifique où, de mouillage en mouillage, j’ai pu découvrir une nature maritime paisible, peu peuplée, et qui a peu changée depuis des milliers d’années.

A un moment, en navigation, je me suis demandé « Quel est le rôle de l’État ?... ».

La réponse a été immédiate : « Construire des sous-marins stratégiques !... ».

Et j’imaginais un SNLE dans ces magnifiques paysages.

 

Les sous-marins lanceurs d’engins (SNLE) de nouvelle génération, de la classe « Le Triomphant », sont de superbes bâtiments à propulsion nucléaire de 138 mètres de long et de 12 640 tonnes de déplacement en surface.

Leur vitesse en plongée est supérieure à 25 noeuds et leur armement est de 16 missiles M51 qui permettent de frapper un objectif situé à 9.000 km avec une vitesse d’arrivée de Mach 15 (19.000 km/h).

Chaque missile M51 est équipé de 6 têtes nucléaires de 150 kt chacune, soit, par tête nucléaire, dix fois la puissance de la bombe lancée sur Hiroshima.

Ainsi, chaque missile M51 présente une puissance de feu nucléaire d’environ un mégatonne, soit 66 fois la bombe d’Hiroshima.

Les 16 missiles M51 d’un seul sous-marin stratégique représentent une puissance destructrice de 16 mégatonnes, soit 1000 fois Hiroshima !...

Que représente, en nombre de victimes, l’explosion d’une tête nucléaire de 150 kt sur une grande ville ?...

Vous pouvez en avoir une idée en désignant des cibles sur le site nukemap :

https://nuclearsecrecy.com/nukemap/

Le nombre de tués, lors d’un tir d’une seule tête nucléaire, va de 200.000 à un million victimes, et deux à trois fois plus de blessés graves.

Combien une salve de 16 missiles peut-elle tuer de personnes ?...

Prenons l’exemple de la Chine.

On peut considérer qu’un seul missile et ses 6 têtes nucléaires de 150 kt peuvent détruire une ville comme Pékin et son agglomération, soit 17 millions de personnes.

Les seize missiles d’un seul sous-marin peuvent ainsi détruire les seize premières agglomérations de Chine soit près de 195 millions de personnes en quelques minutes.

C’est complètement démentiel, épouvantable, et donne la mesure du péril en suspend sur la planète.

Une véritable « épée de Damoclès » nucléaire est placée sur l’humanité toute entière.

 

La force de frappe nucléaire a été lancée dans les années 1960 afin de faire face au péril soviétique.

Nous sommes rentrés, à cette époque, dans une stratégie de dissuasion. 

Cela veut dire que, dans une situation où les intérêts vitaux de la France seraient l'objet d'une grave menace, le président de la République a la possibilité d'engager d'éventuelles représailles nucléaires contre l'attaquant.

A l'époque, le général de Gaulle disait qu'on pouvait raser les cinq plus grandes villes de l'Union soviétique, ce qui ferait 80 millions de morts. Est-ce que les soviétiques voudraient jouer à ça ?...

Face au risque d’un enchaînement nucléaire funeste, et à un conflit mondial généralisé, les défenseurs de l’arme atomique se positionnent en disant que ce n’est pas fait pour être utilisé !...

A mourir de rire, si ce n’était pas aussi effrayant.

Car les risques d’une utilisation de l’arme atomique existent bel et bien, tant par la possibilité d’un tir intempestif ou par le risque d’un vol d’armes nucléaires non sécurisées (Pakistan), ou encore par le fait qu’un pays doté de l’arme atomique tombe entre les mains de grands délirants, religieux ou autre.

Les risques sont immenses et de nombreuses personnalités s’en inquiètent, y compris chez des militaires de haut rang comme le général Bernard Norlain.

Et puis, il y a un problème de fond : les citoyens sont-ils d’accord pour construire des armes atomiques ?...

Les citoyens ?...

Surtout les citoyennes !...

Car la question n’a jamais été posée aux Français, et encore moins aux Françaises !...

Imaginez cette question posée par le président de la République lors d’un référendum sur le nucléaire : « Soutenez-vous la construction d’armes nucléaires capables de tuer des millions de mamans chinoises, ou russes, et leurs petits, en quelques minutes ?... ».

La réponse des femmes serait, très majoritairement, NON !...

Pas plus de 2% à 3% des femmes sont capables de défendre une telle idée.

S’il n’y avait que les femmes, on ne pourrait jamais faire la guerre !...

Et c’est bien pour cela que la démocratie directe n’est appliquée dans aucun pays de la planète, sauf, peut-être, en Suisse.

Et pourtant…

Et pourtant, la démocratie directe me semble être la meilleure solution pour résoudre les défis actuels de la planète.

En effet, posons différemment la question sur les armes nucléaires : « Des fanatiques religieux excisent leurs femmes en Irak en en Syrie, leur mettent une burqa sur la tête, et veulent imposer aux Françaises, un jour ou l’autre, le même traitement. Souhaitez-vous utiliser des bombes atomiques pour les neutraliser ?... ».

Là, le pourcentage de OUI des femmes serait nettement supérieur !...

Mais si on explique à nos charmantes compagnes, maman de nos enfants, que, si les armes atomiques tueraient bien de véritables tarés sanguinaires, elles élimineraient aussi des femmes avec leurs petits… le problème resterait le même.

Là, les femmes comprendraient qu’il faut des armes classiques pour éliminer ces malades mentaux monstrueux qui sont dignes des hordes nazis.

Et ce ne serait pas difficile de faire comprendre aux femmes qu’une défense puissante et classique est absolument nécessaire !...

Une question de fond qu’il est possible de poser à toutes les femmes de la planète.

Il s’en suivrait une politique de réduction inévitable de l’armement nucléaire, une orientation des investissements vers des moyens de défense classique, l’utilisation des moyens de recherche nucléaire vers des applications pacifiques comme la recherche vers de nouvelles sources d’énergie ou encore la protection de la Terre de l’arrivée d’une comète.

Il faudrait aussi créer de puissants moyens de formation humaine des jeunes des pays qui tombent sous le joug de fanatiques religieux.

La navigation en équipage, en haute mer, à bord de grands voiliers-écoles, serait une possibilité.

Une politique qui serait parfaitement comprise par la majorité des citoyens.

Ainsi, le désarmement nucléaire sur la planète passe par la démocratie directe et le tirage au sort d’une partie des représentants du peuple.

Et ceci au niveau planétaire.

 

Jean-Charles DUBOC

 

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