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23/06/2014 19:07

Cotisation Sociale sur les Matières Premières (CSMP)

 

Une idée pour arrêter la désindustrialisation, causée principalement par la mondialisation, et redresser les comptes publics.

La proposition suivante de créer une CSMP est extraite du site de « I-Cube ».

 

La « Cotisation Sociale sur les Matières Premières » (CSMP) vise tous les biens et services échangés sur le territoire national.

Autrement dit elle est comparable à une TCA (Taxe sur le Chiffre d’Affaires), ancêtre de la TVA (qui se distingue de l’une de l’autre par la « déduction en cascade » de la taxe amont dont n’était pas doté la TCA).

En est redevable l’entreprise qui fournit le service ou le bien, situé en  

Nous connaissons naturellement la difficulté qu’il y a à situer le lieu de délivrance du « service » : en la matière, les règles intracommunautaires relatives à la TVA pourraient être applicables : entre entreprises, l’importatrice du service consommé en France serait redevable de la « CSMP ».

Un peu comme l’entreprise importatrice est redevable de la TVA et des droits de douane… au moment du dédouanement d’un bien importé.

Entre une entreprise étrangère et un particulier, de fait, le service échappe à la « CSMP » et aux droits de douane. Pas le bien, sous réserve de franchise et d’une utilisation personnelle (qui exclut la revente).

Mais ce n’est qu’une partie du problème.

Si tel devait rester en l’état cette « CSMP », toutes les entreprises seraient traitées de la même façon et s’analyserait bien comme une « TVA sociale », sans la déduction de la « Taxe Amont » par l’assujetti.

Or, l’objectif est de faire participer à l’équilibre de nos régimes sociaux (que le monde entier nous envie), celles qui participent à sa destruction, en important des biens et services de l’étranger, n’hésitant pas parfois à délocaliser leur production vers des pays tiers pour réimporter le produit fini, laissant une faible marge au distributeur local (national en l’occurrence).

 

Il faut donc exonérer toutes les entreprises nationales, parce qu’elles sont implantées en France.

Là, il y a libre cours des méthodes et des critères :

–        Le poids des produits à l’importation dans leurs achats,

–        La localisation de l’entreprise (zone franche, ZRR, ZRU, etc.)

–        Son Code APE (qui correspond normalement à son activité principale),

–        La création d’un « Label France » certifiant, comme pour le « bio » et les « AOC » de l’agriculture, que l’entreprise vendeuse du produit ou du service emporte bien la « qualité d’exonérée » pour toutes ses productions, quitte à faire figurer sur les factures ladite « CSMP ».

–        On peut aussi créer une ligne « Achats à l’étranger » dans les tableaux fiscaux, comme il en existe une pour les exportations (qui permet en un coup d’œil de vérifier la cohérence avec les déclarations de TVA), afin de faciliter le « contrôle sur pièce » par les services des impôts…

–        Etc.

 

Cette exonération peut être délivrée par arrêté préfectoral sans problème, éventuellement avec un numéro (comme pour la TVA ou le Siret) à mettre sur toutes les factures et sous réserve des critères établis par la loi (l’ordonnance, le décret).

Elle est donc provisoire.

Il paraît ainsi clair que les boîtes de vitesse Porsche que contiennent toutes nos voitures françaises, supporteront la « CSMP », même si la voiture elle-même est exonérée pour être montée en France : Elle se retrouvera dans le prix de vente final, pour n’être pas déductible par le client final.

Jusqu’à ce que Porsche se décide à implanter une usine en France pour ses ventes en France (et à l’exportation).

Idem pour les clémentines espagnoles face à mes clémentiniers Corses personnels.

Comme je connais mes coquins de cousins, ils sont encore capables d’importer des clémentines d’ailleurs, pour les réexpédier avec leur « Label France ». La manœuvre doit être condamnée dès qu’elle est avérée à l’occasion d’un contrôle des factures des achats (ou de transfert de marchandises) qui fera perdre l’exonération définitivement à l’indélicat !

Ça marchera une fois mais pas deux !

Et le « Carouf » du coin, si la méthode anti-fraude est étendue au 1,5 millions d’entreprises françaises, veillera à répercuter la « CSMP » sur les fruits selon leur origine réelle (sans ça, lui aussi n’est plus exonéré : autant qu’il ferme ses portes tout de suite ! Le plus rapidement sera d’ailleurs le mieux, laissant la place à une « entreprise citoyenne »…).

Bref, faire devenir « citoyennes » nos entreprises…

 

Développer les productions nationales sur place plutôt que délocaliser.

Notons que pour les exportateurs, il est parfaitement concevable de rembourser la « CSMP » sur les pièces importées dès lors que l’ensemble dans lequel elles sont intégrées est exporté…

Neutralité du système pour l’exportation garantie (comme actuellement la TVA) !

Il faut fixer un taux, sinon dissuasif, à tout le moins un niveau « sensible ». Or, on sait que jusqu’à 4 %, c’est insensible dans l’esprit du client final (surtout quand on fait un « prix commercial » : 30 euros est nettement plus cher, dans l’esprit d’un consommateur, que 29,99… C’est comme ça !)

Au-delà, la différence qui pèse, même restant cachée, devient visible et « sensible ».

10 % c’est bien et est caractéristique du seuil psychologique : Mais pourquoi pas 15 % ?

Comme il est dit dans le post https://infreequentable.over-blog.com/article-6834789.html, sur 471 Md€ d’importation, d’un coup d’un seul, sans pour autant être un droit de douane, nous engrangeons 70,66 Md€ de recettes supplémentaires, soit presque deux fois notre déficit budgétaire programmé pour 2007 !

Magnifique…

À modérer toutefois : c’est de l’argent directement « piqué » dans le porte-monnaie du consommateur, bien obligé alors de se reporter sur des productions nationales de prix au moins équivalent !

Une perte de pouvoir d’achat de l’ordre de 4 % (si on rapporte au total du PIB, avec toutes les réserves d’usage sur ce « thermomètre » là) !

Soit un peu moins que la « hausse de TVA à l’étude », à l’étude, avouée par François Fillon soi-même !

Vlan ! Dans les dents du niveau d’inflation, mais « dé-corrélé » dans l’indice des prix de l’INSEE, comme d’habitude (puisque cet institut compare « famille d’articles par famille d’articles » et en volume) : Il leur faudra bien tenir compte du label « AOC France », un peu comme on compare un « produit Bio » différemment d’un produit « non-bio » ou une « technologie intégrée » à base de puce différemment d’une « technologie à transistors » (qui n’existe pratiquement plus)… « Toutes choses égales par ailleurs ».

Notons également que les importations de produits manufacturés (et de services) seront donc un peu moins consommés (c’est aussi ce qu’on recherche !) pour se reporter sur des productions d’entreprises « sises en France » (et son cortège d’emplois stables au grand soulagement et des régimes d’assurances chômage et des assurances sociales qui conserveront des recettes stables et sécurisées).

Donc la recette ne sera peut-être jamais ce qu’on en espère : et tant mieux !

Franchement, nous n’y voyons que des avantages, pour être un « système » bien meilleur qu’une hausse linéaire et indifférenciée de la TVA, ou bien un « tripatouillage » de l’emploi des « créations de Valeur Ajoutée » dans chaque entreprise.

Pour ce qui est des critiques, reportez-vous au « PS » du post https://infreequentable.over-blog.com/article-6834789.html déjà cité.

 

 Source : « I-Cube » du 29 juin 2007 :

https://infreequentable.over-blog.com/article-6870342.html

 

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21/06/2014 17:23

Fermeture programmée des centres Epide

 

 Mais où sont passés les milliards de la Division Daguet ?...

 

Notre société est gravement malade.

L’économie s’effondre, les caisses de l’Etat se vident, le nombre de chômeurs atteint 6 millions de personnes, près de 9 millions de citoyens vivent dans la pauvreté, et des coupes budgétaires ont lieu dans tous les ministères.

Parmi les activités visées, il y a les quatre centres Epide de Velet, Langres, Lanrodec et Montry qu’il est prévu de fermer.

Ce n’est qu’un début, les autres centres, très vraisemblablement, fermeront eux aussi.

L’Etat est en faillite.

 

Créé en août 2005, l'Epide est un établissement public d'insertion principalement financé par les ministères chargés de l'Emploi et de la Ville.

Placé sous triple tutelle des ministères chargés de l'Emploi, de la Ville et de la Défense, sa mission est « d'accompagner des jeunes femmes et hommes dans la réussite de leur projet social et professionnel, grâce à un parcours adapté et individualisé ».

Il a pour ambition de donner une deuxième chance à des jeunes de 18 à 21 ans sans diplôme et sans emploi, en risque de marginalisation.

Ainsi le centre de Lanrodec a ouvert ses portes en décembre 2006. Depuis cette date, il a accueilli un peu plus de 1.000 jeunes venant des quatre départements bretons.

Quatre scénarios ont été mis noir sur blanc à la demande des services du ministère du Travail.

Le scénario 4 imaginé par la direction générale de l'Epide prévoit la fermeture des centres de Velet, Langres, Lanrodec et Montry.

« Cette combinaison permet de parvenir à équilibrer les besoins de financement de l'établissement et les prévisions de subventions versées par l'État et la FSE », écrit Charles de Batz de Trenquelléon, directeur général de l'Epide, dans un courrier du 28 mai envoyé au ministre François Rebsamen.

Une économie de 10,7 M€ en 2015

Le redéploiement des places se ferait dans les autres centres existants.

 « Le centre de Lanrodec est situé en zone rurale, éloigné des zones de recrutement des jeunes en difficultés et des zones d'emploi. Il constituait une solution d'attente avant une installation à Rennes. La location de courte durée auprès de l'institution Don Bosco permet d'envisager un désengagement sous un an », peut-on lire dans ce scénario 4.

Les quatre fermetures envisagées auraient pour inconvénient de faire disparaître ce service de Bretagne et de Bourgogne.

Ce scénario permettrait des « économies annuelles en fonctionnement de près de 4,5 M€ et en masse salariale de 6,2 M€ en 2015 ».

À l'arrivée, le nombre d'Epide passerait alors de 18 à 14 en France pour une capacité de 1.995 places contre 2.085 actuellement. Source : Le télégramme

 

Personnellement, je trouve que les centres Epide devraient avoir un instrument vraiment puissant de formation des jeunes.

Et là, il n’y a rien de mieux qu’un grand voilier-école !...

C’est ce que j’ai développé dans le projet « Euroclippers » que vous pouvez découvrir sur : https://euroclippers.typepad.fr/

L’idée n’a rien d’original, la formation par la navigation hauturière à bord de grands voiliers-écoles a largement fait ses preuves, depuis des millénaires…

C’est l’un des moyens de formation de nombreuses marines militaires de la planète, mais aussi des écoles maritimes civiles comme au Danemark où les capitaines au long cours sont formés, en partie, par un embarquement sur un grand voiliers-école.

Je vous recommande le projet récent du « Grand voilier-école » dirigé par l’amiral Pierre-François Forissier, ancien chef d’Etat-major de la Marine Nationale :

https://www.asso-gve.fr/-Journal-de-bord-.html

 

Un grand voilier-école neuf coûte environ 50 millions d’euros, et on peut penser que c’est totalement inaccessible à la Défense et encore plus à l’Epide !...

Réellement ?...

Quand on va fouiller dans l’histoire récente de notre pays et notamment dans les affaires de corruption, en particulier de la classe politique, on peut se demander si, avec une meilleure gestion du pays et des dirigeants politiques vraiment soucieux de l’intérêt général, ce n’est pas, en fait, tout à fait possible !...

Prenons, par exemple, la mystérieuse disparition des 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe versés à la France en 1991 par le Koweït, l’Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis, au titre des frais de la « Division Daguet ».

Il n’y en a aucune trace dans les lignes des comptes du ministère des finances et de la Défense.

Cela représente plus de 7 milliards d’euros en valeur actuelle !...

Disparus !...

J’ai dénoncé ce crime contre la démocratie à la Direction Nationale des Enquêtes Fiscales (DNEF) en janvier 1998 et, malgré mes nombreux courriers aux ministres des finances depuis cette époque, je n’ai jamais eu de démenti du ministère des finances !...

Le dossier du détournement de fonds est suffisamment avancé pour que je le transmette récemment au procureur de la république !...

Si les fonds détournés sont récupérés, ils permettraient de payer la prime de guerre aux militaires de la « Division Daguet » et d'indemniser nos soldats victimes du « syndrome du Golfe ».

Mais il en resterait suffisamment pour financer la construction de plusieurs dizaines de grands voiliers-écoles !...

Car, avec une telle somme, il aurait été possible de construire 140 grands voiliers-écoles  capables d’embarquer chacun 120 jeunes en tour du monde en passant par la Polynésie !...

Et puis, avec l’argent récupéré, il y a de quoi faire tourner les centres Epide pendant des décennies, avec en plus un grand voilier-école à leur disposition !...

Je souligne aussi que, d’après une hypothèse bien argumentée par « I-Cube » dans le roman « Opération Juliette-Siéra », les fonds auraient été récupérés et placés dans le « Grand Emprunt 2010 », qui ne serait qu’un montage financier…

Si on commençait à chercher ces fonds ?...

 

Jean-Charles DUBOC   

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