Catalogne, Marseille, Las Vegas…

05/10/2017 17:04

 

Un dimanche dément

 

 

Et « Paris-sur-la-Seine » sans bagnole : Un flop qui a dû encombrer les accès à la kapitale ! Merci pour les banlieusards, les commerces qui font l’effort d’ouvrir le jour du Seigneur et les transports en communs surchargés.

Figurez-vous que je ne me suis pas senti concerné par ce dernier aspect : J’étais entre Monaco et London. Mais « ma nichée » a eu le loisir de pester devant les diktats de quelques ahuris nés pour emmerder étronner leurs contemporains dès qu’ils se font élire par des bobos inconscients, eux-mêmes nés pour faire caguer les mêmes qui ne sont pas de leur bande !

Ah les limites de la démocratie… Même Socrate s’interrogeait déjà à son époque reculée et antérieure !

 

Vous savez quoi, dans ce magnifique pays de « Gauloisie-qui-paye » pour tout ça en monnaie sonnante et trébuchante (57 % de toutes les richesses produites tous les ans), le plus dramatique ça reste que les autorités soient finalement incapables de faire appliquer les lois qu’elles édictent elles-mêmes : Regardez ce tunisien entré en « Gauloisie-manchote » en 2003, qu’on pique à plusieurs reprises comme d’un vulgaire voyou des zones blafardes de banlieue encore le vendredi qui précède à Lyon et qui se retrouve à égorger, poignarder deux gamines sur les quais de Saint-Charles à Marseille…

C’est encore plus dramatique à Las Vegas quand un cinglé tire des rafales sur les spectateurs d’un concert de country, faisant un vrai massacre.

Peut-être qu’il n’aimait tout simplement pas ce style de musique…

Un massacre innommable, gratuit, dramatique.

Et le plus dingue, ça reste Daech qui revendique, alors que selon toutes vraisemblances ça n’a rien à voir : Totalement décribilisé !

J’éructe tout seul dans mon coin devant tant de démence, mais je n’y peux hélas rien.

Les effets de la démocratie devenue impuissante ?

 

Justement à Barcelone, martyrisée il y a encore peu par des vrais « fous de Dieu », eux ils ont compris : Ils ont voté – dans les violences policières inutiles – pour reprendre leur destin politique (au sens de la « vie de la cité ») en main : Les carences de l’État espagnol, vous croyez ?

Et là, ça m’amuse…

Je me souviens encore, de si loin, de mes « cousins-natios-Corsi », qui sans faire de bruit actuellement avancent dans l’espace « Jupitérien ».

Vous vous souvenez, pour celui qui occupe le palais de l’Élysée, la souveraineté doit être continentale, Européenne et la démocratie seulement … au niveau local.

On ne sait pas encore s’il s’agit des communes ou des régions. En attendant les catalans ont décidé pour lui que la démocratie est régionale, point-barre.

Ah les catalans ! On en a eu un « premier-sinistre » pendant des années en l’hôtel de Matignon de « Gauloisie-merveilleuse » et voyez donc ce qu’il est devenu : Barbu lui aussi !

Gag.

 

La Catalogne ? Un traquenard dans lequel « Mariano Rabat-joy », le premier ministre hispanique, s’est enfoncé par entêtement à vouloir utiliser la force pour empêcher la tenue d’une consultation constitutionnellement illégale.

Pas de doute : C’est illégal en vertu de la loi espagnole.

La solution consiste à changer la loi, non ?

850 blessés plus tard, le « OUI » l’emporte avec 90 % des bulletins : Indiscutable raz-de-marée.

Fort de cette victoire médiatique et électorale, le chef de l’exécutif catalan s’empresse de pousser son avantage et de réclamer une médiation internationale supervisée par … l’Union européenne pour résoudre la crise avec Madrid.

Ah la souveraineté européenne !…

Car au-delà des conséquences d’une sécession formelle et unilatérale, la démarche s’apparente à un chemin sans retour. Autrement dit, plus malins, les séparatistes catalans ont tout intérêt à exacerber les tensions et les affrontements avec Madrid, comme le montre leur appel à la grève générale de mardi et l’intervention de leur Roy à eux.

Tout reste donc à faire ?

 

Car certains s’alarment déjà d’une émulation sécessionniste qui pourrait déstabiliser l’ensemble du continent Européen et réveiller de vieilles idées en Écosse, en Ulster ou dans les Flandres-Belges.

Et curieusement la Catalogne avait assuré qu’en cas de victoire du « oui », « son Boss » déclarerait l’indépendance de la Catalogne, région stratégique au cœur de l’Europe représentant 19 % du PIB espagnol, dès le lendemain.

Ce qui n’a pas encore fait.

 

Et les sanctions judiciaires pourraient tomber. L’ensemble de l’exécutif catalan est déjà visé par une enquête pénale pour « désobéissance, prévarication et détournement de fonds publics », en lien avec le coût de l’organisation du référendum d’autres pour sédition.

Le 25 septembre, le procureur général espagnol avait suggéré que l’arrestation de « Carles Puit-deux-monts » et reste une possibilité, même si elle n’était pas envisagée dans l’immédiat. Et certains ont appelé à l’utilisation par Madrid de l’article 155 de la Constitution qui lui permet de suspendre l’autonomie de la Catalogne.

Bras de fer…

Cette confrontation politique est considérée en Espagne comme la pire crise politique vécue par le pays depuis le Coup d’État militaire avorté de 1981.

C’est dire…

 

Solution ? « Carles Puit-deux-monts », pas si kon que ça, a déclaré qu’il était prêt à discuter avec le gouvernement fédéral afin d’organiser un référendum « légal » celui-là, sur l’indépendance de la Catalogne. C’est dans ce cadre que le « séparatiste-catalan », sans adresser son message à une institution en particulier, évoque spécialement l’Union européenne.

« Celui qui acceptera de se charger de cette médiation sait qu'il pourra compter sur la volonté de la partie catalane d’y participer et de dialoguer… et à partir de ce moment-là, une attitude active de suivi et d’intérêt de la part de l’Union européenne serait logique », a-t-il ajouté.

« Manu Jupiter », tu es où ?

On te cause, là !

 

Rappelons que l’Espagne est déjà exposée dans le nord à l’indépendantisme d’une partie de la société basque. Et après les violences de dimanche, l’ONU et la Commission européenne ont été amenées à réagir, ainsi que plusieurs pays européens.

Les catalans revendiquent effectivement le « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes » reconnu par la Charte des Nations-Unies.

Bon… les Kurdes attendront encore un peu, vous savez. Alors pourquoi pas les catalans ?

Déjà qu’ils ne parlent pas la même langue qu’à Madrid… mais comptent heureusement en Euros (mètre, litre et kilogramme, alors que les britanniques comptent en Livre, yard, pinte et pound)…

Et le gouvernement espagnol d’en dire que : « Si quelqu’un prétend déclarer l’indépendance d’une partie du territoire par rapport à l’Espagne (…), il faudra faire tout ce que permet la loi pour que ce ne soit pas ainsi », a indiqué lundi le ministre espagnol de la Justice.

 

De son côté Bruxelles a appelé au retour du dialogue, alors que les deux camps ont suivi jusqu’à présent une ligne dure. « Au regard de la Constitution espagnole, le vote (de dimanche) en Catalogne n’était pas légal », a rappelé devant la presse le porte-la-parole de l’exécutif européen, réitérant la position habituelle de Bruxelles, en ligne avec celle de Madrid. Mais après ce préalable, la Commission est allée plus loin qu’elle ne se l’était autorisée jusque-là : « Nous appelons tous les acteurs pertinents à passer rapidement de la confrontation au dialogue ».

« La violence ne peut jamais être un instrument en politique », a ajouté le « porte-la-parole ».

Il s’est toutefois refusé à répondre à la question de savoir si la Commission condamnait spécifiquement les violences policières qui ont fait de nombreux blessés dimanche en Catalogne, où 10.000 membres des forces de l’ordre avaient été envoyés en renfort selon le journal « El Pais » (dont acte !), tout en ajoutant qu’il fallait aussi respecter « les droits fondamentaux des citoyens ».

Du coup le Haut-commissaire des Nations-Unies aux droits de l’Homme, le fameux prince Zeid Ra'ad Al Hussein – lui aussi « barbu », né Jordanien et musulman hachémite –, a été un peu plus loin lundi : « Je suis très perturbé par la violence dimanche en Catalogne. (…)J’exhorte les autorités espagnoles à garantir des enquêtes complètes, indépendantes et impartiales sur tous les actes de violence ».

« Les interventions policières doivent être en tout temps proportionnées et nécessaires », a-t-il ajouté. « Je crois fermement que la situation actuelle devrait être résolue par le dialogue politique, dans le plein respect des libertés démocratiques », a-t-il relevé.

Quadrature du cercle.

 

Ce sont là les défis du monde résumé en quelques heures par l’Histoire des hommes dans ce petit-village qu’est la planète.

D’un côté des cinglés, manifestement instrumentalisés et « récupérés » par d’autres déments archaïques qui s’imaginent que la planète est au cœur de toutes les attentions du Divin et massacrent en son Nom en toute illégalité ;

De l’autre, des citoyens « normaux » qui ne s’expriment qu’avec des bulletins de vote et sans kalachnikov ;

Au centre, des États impuissants à régler, par la loi et l’autorité démocratiquement déléguée par leurs peuples, les aspirations des uns et des autres.

C’est encore un « truc » qui va conforter votre « Jupitérien-Gauloisien » et derrière lui les « maîtres du monde » qu’on ne peut décidément rien confier aux peuples et surtout pas leur avenir.

« L’Hispanie », souvenez-vous de « Podemos ».

La « Ritalie », souvenez-vous de « Berlu-la-quéquette-sauvage-en-liberté » qui a accouché d’un monstre nommé « 5 étoiles ».

La « Britannie » qui décoiffe avec son « Brexit » surprise.

Sans même parler d’un « Mac-Donald-Trompe », porté par une campagne « populiste » qui va devoir s’appuyer sur Pékin pour se faire s’effondrer le régime de Corée-du-Nord et éviter un conflit nucléaire…

Et maintenant tous les « séparatistes » d’Europe qui regardent avec envie les Catalans et se mettent à rêver d’indépendance.

Et de délitement des « États-nations » devenus incompétents…

 

Mais oui, l’indépendance est en cours, en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », en Septimanie, en Irlande, en Écosse, en Wallonie ou chez les Bataves-belges, demain dans le Piémont, la Sicile, la Sardaigne et je ne sais où encore.

Ils vont bâtir une Europe des régions et non plus des nations : C’est plus facile de prendre des groupes de 5 à 6 ou 10 millions de citoyens que des populations 8 à 10 fois plus nombreuses (question de masse et de lois des grands-nombres) et à travers des organisations supranationales à l’échelle d’un continent, d’organiser les règles d’échange et de « vivre ensemble » entre « particularités » régionales.

Vaste programme, mais il est manifestement en cours sous nos yeux.

 

Vont-ils y parvenir ? Oui, justement, en s’appuyant sur les « peuples-mosaïques » aux histoires et cultures parfois si différentes, dans un empire mondial unifié d’abord en 4 ou 5 blocs.

C’est probablement le cours de l’Histoire, mais c’est aussi un autre sujet.

En attendant, dimanche dernier a bien marqué les carences de nos systèmes de démocraties électives : Et ça, ça conforte les mondialistes !

 

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Source : https://flibustier20260.blogspot.fr/2017/10/un-dimanche-dement.html

 

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