
Guerre du Golfe 1991 : demande d’enquête parlementaire (II)
20/08/2015 12:40
Lettre de Vincent FILIMOEHALA, ancien de la Division Daguet, à Claude BARTOLONE, président de l’Assemblée nationale, pour demander une enquête parlementaire au sujet du détournement des indemnités de la guerre du Golfe.
Le : 19.08.2015.
Monsieur FILIMOEHALA Vincent
A
Monsieur Claude BARTOLONE
Président de l’Assemblée Nationale
ASSEMBLEE NATIONALE
126 Rue de l'Université
75355 Paris 07 SP.
Transmis par la « voie hiérarchie ».
Objet : Demande de la création d’une commission d’enquête parlementaire.
Monsieur le Président,
Je soussigné, Vincent FILIMOEHALA, demeurant au xxx, voudrais par la présente lettre attirer votre attention sur l’affaire des « indemnités de la guerre du Golfe 1991 », qui suscite toujours autant d’indignation et la colère chez l’ensemble des « vétérans de la guerre du Golfe 91 » même après plusieurs années.
Ainsi, c’est en vous sollicitant vous et les parlementaires de l’Assemblée Nationale, afin que soit soumis « une commission d’enquête parlementaire », avec la volonté politique de l'assemblée de se saisir d'un problème significatif et relativement grave qui se chiffre à plusieurs milliards euros ce jour et toujours introuvables.
Si, aujourd’hui ! J’ose vous interpeller avec et en toute certitude, c’est que j’ai été victime de cette immense détournement de fonds publics, ainsi que certains de mes camarades militaires à l’époque des faits mais pour des raisons de sécurités ont préféré rester dans l’anonymat le plus secret totale par peur en leurs personne après avoir reçus des menaces à leurs insu comme moi-même au tout début de l’année 1993.
En effet, il nous faut revenir à la fin de la première guerre du Golfe en 1991, ou la promesse du gouvernement à l’époque sous la présidence de (M. François Mitterrand) et du gouvernement de l’ex-premier ministre (M.BEREGOVOY), qui était tout naturellement de verser la prime sous forme « indemnités de guerre.. » aux participants à ce conflit sans équivoque. Celui-ci, après sa mort ! Tout a été mis en suspend et dans la plus grande interrogation dite « obscure » certains de mes compagnons d’armes « militaires » à l’époque des faits avions reçus des « menaces » par téléphone de (x) nous exigeons les remboursements sommes perçus soit plus de (600 milles francs) à l’époque soit (100 milles euros) en contre partie de la vie de nos proches et familles.
Enfin, il y va de l’honneur de la Nation, a ce que la lumière soit faites autour de cette affaire ou l’humiliation et le déshonneur de mes camarades en tant que « soldat » à l’époque des faits et que jamais sous l’histoire de France et celles des Armées , une telle histoire avait été enregistrée dans la mémoire du monde du combattant.
En vous remerciant par avance de la bienveillance, avec laquelle vous voudrez bien, accueillir ma requête, que je vous prie, Monsieur le Président, d’agréer, l’assurance de ma haute considération.
Monsieur FILIMOEHALA Vincent
« Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise 95 »
(Copies) :
-lettre réponse (M.SAPIN)
-lettre réponse (M.HOLLANDE).
-lettre réponse (M.SARKOZY).
-lettre réponse (M. le PDG – société GENERALE).
-lettre réponse (M.CHARASSE).
-lettre écrite (M.LE DRIAN).
-lettre réponse (M. CRESSON).
Ps : le livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET »
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Réponse de Claude BARTOLONE, président de l’Assemblée Nationale
Monsieur,
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale a bien reçu votre courrier et il vous en remercie. Vous connaissez son attachement au bon comportement de l’État vis-à-vis des vétérans de tous les engagements militaires de la France, des plus lointains au plus récents.
Vous avez eu raison d’interpeller le ministre de la Défense car c’est le bon interlocuteur.
D’autre part, vous sollicitez le Président Bartolone pour que soit déclenchée une procédure d’enquête parlementaire. Il est souhaitable que ce genre de procédure soit instruite au préalable par la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, que vous pouvez interroger par l’intermédiaire du Député de votre choix.
Restant à votre disposition, je vous prie de croire, Monsieur, à l’assurance de ma considération distinguée.
Jean-Michel BOUCHERON
Membre honoraire du Parlement
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