
L’élection surprise de « Mak-Rond », le jupitérien.
21/09/2017 23:11
On commence à avoir des explications cohérentes
Depuis que je suis londonien, je lis beaucoup plus de « papiers » francophones que quand j’étais vénitien. C’est comme ça : Je m’étais fait à la langue de Dante, Shakespeare, j’ai encore beaucoup de mal. Je me croyais presque bilingue, bé c’est vrai mais à condition d’avoir à mes côtés des « secrétaires » vraiment bilingues, elles…
Du coup, tout-à-fait par hasard, je tombe sur des fiches de lecture des derniers ouvrages parus sur le continent.
Notamment Debray (Le Nouveau Pouvoir, Éditions du Cerf) et Taguieff (Macron : miracle ou mirage ?, Éditions de l’Observatoire).
Bon, je n’en lirai pas plus, c’est tellement entendu… et ce ne sont pas des auteurs que j’ai eu l’honneur de côtoyer (Titeuf, encore…).
Pour le premier, l’élection de « Jupiter » serait le résultat de la profonde mutation culturelle que dénonçait déjà son précédent ouvrage. Il y dressait déjà le constat de la dissolution de notre identité nationale dans la culture anglo-saxonne mondialisée. Constant dans ses certitudes, nous serions désormais « tous des Américains », mais aussi des Scandinaves : « liberté, égalité, fraternité » s’accompagnerait de « probité, chasteté, sobriété ».
Là, j’adore, parce que les « suédoises & danoises » que je peux croiser à Londres, pour être chastes, c’est une expérience absolument intéressante… vraiment !
Mais il explique aussi « l’accident électoral » par la conjonction de six facteurs :
1) Le nombre ultra-majoritaire de non-inscrits sur les listes, abstentionnistes, votes blancs (sans précédent historique) ;
2) Le système électoral majoritaire à deux tours qui empêche l’émergence d’offres politiques nouvelles ;
3) L’effet repoussoir du « F-Haine » (devenu « Haine-F ») et de « Marinella-tchi-tchi » (Il faut dire qu’elle a été particulièrement « mauvaise » dans tous les sens du terme à l’occasion du débat de l’entre-deux tours) ;
4) L’irresponsable attitude des « Républicains-démocrates » et de leur champion ;
5) Les moyens médiatico-financiers colossaux apportés au soutien de « Mak-Rond » ;
6) Leur utilisation très maligne pour une « arnaque » électorale inouïe (qui n’existe que dans le tiers-monde).
Le mek, même s’il perçoit un peu de l’écume de surface, il n’explique rien d’autre et passe à côté des réalités.
Taguieff lui recense différentes hypothèses pour comprendre « la marche triomphale » de « Manu » et cerne celle qui est relayée par « Jupiter » lui-même et ses zélateurs, faisant de « Mak-Rond » une sorte de « miracle », un nouveau de Gaulle, surgissant « des profondeurs de la nation » pour « redonner un sang neuf et un espoir au peuple français ».
Ce serait assez marrant, en effet si cette hypothèse, à peine identifiée, était aussitôt écartée par l’auteur : Il ne croit pas au « miracle » mais plutôt à « un mirage ».
Loin d’être « un sursaut démocratique », l’élection des « Républicains-en-marche-même-pas-en-rêve » lui apparaît, au contraire, comme le résultat de la décomposition du système politique « Gauloisien ».
Ce n’est pas faux, mais ça reste insuffisant.
Soyons sérieux : Le tissu industriel et agricole gauloisien est détruit. Le PIB par habitant a reculé en euros constants au niveau de celui de 2004, et marque un recul en euros courants pour une fange toujours plus nombreuse de la population sur la même période, chômage de masse aidant.
On est passé en vingt-cinq ans d’une quote-part industrielle dans le PIB de 30 % à 12 %. Et c’est là la clé de la quasi-réussite des deux candidats « populistes » qui encadraient « Mak-Rond » au soir du premier tour, « Mes-Luches » (frangins « trois-points » qui croyait à ses chances) et « Marinella-tchi-tchi » (qui était persuadée de ne pas pouvoir perdre).
Plantés tous les deux à la faveur d’un hold-up fabuleux assis sur une abstention massive qui fragilise le quinquennat.
Et puis alors, la catastrophe des législatives n’a fait que confirmer les choses…
Enfin quoi, réfléchissez donc à cette débandade généralisée des partis établis à l’occasion la formation du premier gouvernement où quasiment tout le monde a su retourner sa veste en deux temps trois mouvements (ce qui en dit long sur l’état de délitement du paysage politique du pays), les ceux-ce restés sur la touche ou renvoyés au vestiaire à l’occasion du second gouvernement, s’espérant être finalement provisoirement cantonnés sur le banc des remplaçants…
Et puis encore, cette « chambre » totalement inexpérimentée, qui merdoie un maximum avant de partir en vacances, tel qu’il faut des « séminaires de recadrage » dès avant la rentrée, c’est-y pas fabuleux ?
J’en viens même à me demander si le « tirage au sort » – que je soutiens depuis toujours, au moins pour le Sénat – est une solution viable.
C’est vous dire…
En fait, où qu’on tourne le regard, tout le monde me semble passer à côté des réalités profondes.
Elles sont pourtant simples à comprendre :
1 – « On ne peut plus faire confiance aux peuples ! » Maintenant, c’est une certitude confirmée depuis le début 2016.
Dès que vous lui donnez la parole (institutions démocratiques obligent), il ne fait que des konneries : Les élections autrichiennes, néerlandaises, le Brexit, la réforme « Rein-z’y » et, summum, l’élection de « Trompe » contre « Il-a-rit » à qui « Haut-bas-Mât » et quantité de démocrates de l’establishment avaient ouvert un boulevard, jusqu’à même forcer les Républicains à présenter un clown improbable contre elle…
Résultat, le TAFTA est enterré, l’ALENA va être renégocié, le puissant GIEC et ses lobbies engoncés durablement dans l’ornière, « l’Eau-bât-mat-care » en péril, les relations internationales et commerciale redevenues aléatoires et tendues sur tous les front… Et ça, l’imprévisibilité, le monde de la finance n’aime pas du tout.
Par-dessus le marché, la construction de l’Europe (et derrière l’Otan) aurait été hyper-fragilisée si le second tour « Gauloisien » avait été kidnappé par « Mes-Luches » et « Marinella-tchi-tchi ».
L’horreur…
2 – Pas d’autres solutions que d’intervenir pour diminuer les risques d’une explosion du continent européen au moment où les tensions s’accumulent partout autour de la planète. À la façon de Vladimir Ilitch Oulianov (dit aussi Lénine) : Une minorité « éclairée » doit conduire le peuple !
Questions : En faveur de qui et comment ?
2.1 – Qui ? L’offre politique « Gauloisienne » se résume à peu de chose. Si l’on fait confiance aux sondages, « Marinella-tchi-tchi » est de toute façon présente au second tour. La tendance peut être renversée, mais y a-t-on intérêt ?
Aucunement : Elle peut et doit servir de « repoussoir » !
Ce qu’elle a parfaitement réalisé…
Contre qui ?
– À « drôate », « Bling-bling » est cuit et peu fiable avec sa résolution de « moraliser » la finance mondiale : Exit.
Le concurrent le mieux placé – toujours d’après les études d’opinion – c’est « Juppette ». Mais lui, c’est le fils adultérin du « Chi » et le « Chi », pas question depuis sa « sortie » contre la guerre en Irak : Exit.
Mais au pire, on fera avec. « Ils » ont bien fait 5 ans avec « Tagada-à-la-fraise-des-bois » et son ennemi qui ne vote pas…
Et pour ça, il faut mettre un « nul-crédible » en travers de son chemin.
Le « nul », parmi les nuls, il y en avait plusieurs, dont « Fifi-le-souteneur », « Coopé-rative » et « LeMaire ».
Or, ce dernier reste un « espoir » pour 2022. Un type brillant mais qui n’a pas encore assez mûri dans les ministères, pas jugé assez fiable. Restait donc « Fifi-le-souteneur », dit la « serpillière-à-Bling-bling » qui peut jouer le parfait « idiot-utile » d’autant que les dossiers sur sa probité-personnelle sont nombreux.
On sait ça à travers les réseaux anglo-saxons : Son épouse a été suffisamment discrète pendant 5 ans sur le continent, mais les « services » ont des dossiers épais à son sujet, car outre-Manche, elle a été nettement plus diserte.
Après, il s’agira de l’éliminer dès tout juste désigné par la primaire.
Les « réseaux » se disent prêts.
– À « gôche », on sait que si « Bling-bling » est éliminé, compte tenu de son bilan indéfendable et catastrophique, « Tagada-à-la-fraise-des-bois » n’ira pas.
D’autant que son ambition personnelle reste de pourrir la vie à ses « frondeurs » jusqu’à a fin des temps – ceux qui le lui ont tellement savonné son quinquennat triomphal – et d’éliminer son « premier-sinistre » d’alors (« Menuet-Valse ») qui n’en fait qu’à sa tête tellement il est bouffé par l’ambition (la maladie perpétuelle de l’Hôtel Matignon…).
D’ailleurs, pour ça, il a déjà mis en place une « pilule-empoisonnée » qu’il fait monter en puissance : « Manu-Mak-Rond » !
L’accord entre les deux hommes est clair : Il monte son parti (un mouvement) à charge pour lui de ratisser au centre et il est prévu qu’il se désiste à son profit au moment où le « Capitaine de pédalo » se déclare, juste après la primaire de « droâte ».
Au plus tard en novembre 2016, barrant ainsi la route à tous les autres…
– Reste à trouver « le plus nul » à « gôche » parce que « Tagada-à-la-fraise-des-bois », si c’est le bon cheval contre « Bling-bling », il n’est probablement pas à la hauteur (question de carrure) contre « Marinella-tchi-tchi ».
Et pas question de prendre le moindre risque avec ce pays forcément porte d’entrée du continent sur l’océan atlantique (dont on se souvient aussi que le « Chi » avait refusé le survol pour aller bombarder la Libye).
Et là, ils sont pléthores entre les « frondeurs », les « has-been » et l’ex-premier-sinistre, « Menuet-Valse ».
Lui, on n’en veut plus depuis qu’il a dévoyé les lois « Mak-ronds », leur lettre et l’esprit.
L’hésitation a été longue entre les tenants de « Monte-et-bourre-la » qui a eu le tort de se mettre à dos une grande partie de l’industrie mondiale (Titan, Florange & Cie) et « Âme-mont ». Celui-là, il peut encore faire de l’ombre à « Mes-Luches », ce qui n’est pas plus mal.
Ce sera donc lui.
2.2 – Mais cela ne répond pas totalement à la question du « qui ». Si on sait qui on ne veut pas, il reste encore à trouver le « social-mou », européen convaincu, surtout, qui a une assez bonne hauteur de vue transnationale pour ne pas être une gêne à la construction d’un ordre mondial « apaisé ».
« Bébé-Roux » pourrait répondre au cahier des charges, mais il n’a peut-être pas la probité nécessaire, usé par des années et des années d’occasions perdues : Un « has-been » lui aussi.
« Mak-Rond », trop jeune en disent les uns, pas assez « mûrs » en prétendent d’autres, pas encore « éprouvé », mais lui y croit.
En tout cas, il est parti pour, pour être passé certes en choix de « seconde-main » par l’ENÂ – même si ce n’est pas vraiment une ékole d’excellence, ni dans le management ni en sciences politiques, mais c’est déjà pas mal – en plus de ses divers DEA – et il est passé par la banque des « boucliers-rouges ».
Il n’y a pas fait des étincelles, mais depuis il est à l’abri des tentations d’argent pour ne pas être pourrissables par la corruption-endémique qui mine le pays depuis deux décennies (voire plus…).
Et puis il a passé les « tests » de la Trilatérale, de Bilderberg en 2014 et même il a reçu une formation réservée au « Young Leader » de la French American Foundation…
Alors pourquoi pas ?
– D’autant qu’il est jeune, représente le renouveau, est présenté par « D’@tali » (un « frère ») qui s’en porte garant pour avoir fait partie de l’équipe qui a travaillé en 2007 sur son rapport remis à « Bling-bling », collabore régulièrement aux travaux des « Gracques », a l’appui « d’Al-Hun-Mink » (autre « frère ») et sort du « château » pour y avoir été secrétaire général adjoint.
Passé sous le bandeau, il coche presque toutes les cases : Seul point noir, sa vie privée et intime, disons… « hors-normalité »…
Mais il donne des gages assez convaincants en soi. Normal, il a un cerveau qui fonctionne vite.
3 – La question étant réglée (en fait, ça aurait été beaucoup plus compliqué que ça), reste le comment.
Pas trop difficile pour des « organisations » qui ont su imposer « Ségololo » en 2007 contre toute attente pour favoriser « Bling-bling » qui n’avait qu’une seule mission, renouveler et confirmer les relations avec les USA finissante des « Boubouche ».
Tout le monde était prêt, dans « les réseaux » et les médias, déjà faisant les yeux doux à la « pilule-empoisonnée » de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » pour sacquer « Menuet-Valse ».
Bon, il aura fallu « mobiliser » et « motiver » l’électorat des « Républicains-démocrates », ce qui n’a pas été simple, puisque le parti était réputé être « à la pogne » de « Bling-bling ».
Il aura fallu faire baver en direct « Juppette » à coup de boissons sucrées, comme un sénile – qui n’aurait pas tenu tout un quinquennat.
Il aussi aura fallu « dégommer » « Fifi-le-souteneur » en dosant les sorties d’informations et de révélations fracassantes dans la presse via les « francs-maks » parmi les « francs-maks » du « Canard-déchainé » et de « Plaie-n’aile » jusqu’à ce que l’ensemble des agences de communications, drivées par les équipes de « D’@ctali » comprennent d’où venaient les budgets « pub ».
Il faut dire que plus leur cible se défendait, plus en réalité il s’enfonçait : Un scénario « idéal » !
Et une fois de plus, le hold-up a eu lieu avec à peine 22 % des bulletins au premier tour (même si ça a été « juste », frôlant ainsi le pire) soit à peine 12 % des électeurs qu’on a bien écœurés durant des mois et des mois !
« Marinella-tchi-tchi » n’a rien compris à jouer le rôle de « l’idiot utile » à la perfection avec son « UMPS » alors que les médias se déchaînaient avec le « tous pourris ».
D’ailleurs, la première loi de l’élu aura été de finir de donner des gages (certes pour le moins très limités) avec la loi sur la moralisation de la vie politique (le triomphe de « Bébé-roux » qui aura su l’imposer contre sa démission : Mais quel kon celui-là, décidément !)
Maintenant la « créature » doit accomplir son destin tracé par d’autres. Ça ne va pas se faire sans heurts ni biais & travers, mais il est encadré et recadré plus qu'à son tour par des « pros » qui maîtrisent encore parfaitement le problème.
D’accord, il fait un bug par semaine – mais c’est le cas depuis janvier 2016… un point noir récurrent – mais il s’accroche et persiste à donner « des gages » de bonne volonté, dans la bonne direction : Europe, FMI aux mains de « La-Garde-meurt-mais-ne-se-rend-pas » qu’il va falloir « éliminer », le redressement systémique du pays, la coopération-teutonne, ses réactions avec la crise de Corée et la gestion de la prochaine crise financière.
Même si la perspective d’une sortie de crise de la Grèce s’amorce au profit de « Tsi-tsi-prasse », ce qui n’est pas non plus l’idéal.
Reste que le bonhomme a aussi réussi à se mettre à dos presque tout le monde et que son assise populaire est pour le moins très fragile, même si grâce à ses « gourous », il a su s’imposer au niveau de la vie institutionnelle du pays.
Enfin, l’autre problème resté en suspend, ça reste son renouvellement en 2022 et son « contrôle » jusque-là.
Mais là, on sera tous morts : À chaque jour son problème. Et demain matin, ce sont les élections allemandes qui doivent confirmer les choix arrêtés début novembre 2016.
À suivre naturellement.
En attendant, les « philosophes » passent à côté de tout, confondant comme autant d’autistes les causes et les effets et dissertant finalement pour ne rien dire.
Une fois de plus !
Dommage : On a décidément que ce qu’on mérite et pas mieux…
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Source : https://flibustier20260.blogspot.fr/2017/09/on-commence-avoir-des-explications.html
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