
Mains invisibles II : Haddock
30/05/2017 15:26
Introduction
Durant ma carrière de pilote de ligne, j’ai pu faire, le 28 janvier 1994, une extraordinaire observation, celle d’un OVNI gigantesque, de près de 300 mètres, en vol stationnaire au-dessus de Paris, et qui s’est dématérialisé devant nous.
Cette observation étant indiscutable, car corrélée avec le radar au sol, j’ai été appelé à témoigner devant le « Comité OVNI » des anciens élèves de l’IHEDN présidée par le général Denis Letty.
Ce comité a ensuite publié en 1999 le « Rapport Cometa », préfacé par le général Bernard Norlain, et l’a remis au Président de la République, Jacques Chirac, ainsi qu’au Premier ministre, Lionel Jospin.
Cette publication a été retardée d’une année en raison de la parution du livre « The Day after Roswell » du Lt-Colonel Philippe Corso, héros de la deuxième guerre mondiale, et qui était en 1961 chef du bureau « of US Army Research and Development ».
Je fais partie des 1400 observations d’OVNI faites par des pilotes civils et militaires depuis 1945 et dont 15% sont corrélées radar, raison principale pour laquelle j’ai accepté de témoigner dans plusieurs émissions de radio et TV.
J’ai surtout participé le 12 novembre 2007 à une conférence au National Press Club (NPC) à Washington sur les cas d’observation d’OVNI les plus importants.
Ce qui m’a valu de passer en boucle sur la CNN pendant vingt-quatre heures.
Lors de cette conférence, j’ai pu rencontrer le Sgt Jim Penniston qui a témoigné sur son contact direct – il a touché un OVNI posé au sol – dans la forêt de Rendlesham le 27 décembre 1980.
Une observation parfois surnommée le « Roswell britannique ».
Il y a plusieurs témoins de cette observation dont John Burroughs, qui serait rentré dans l’OVNI, et le colonel Charles Halt, commandant la base de Bentwaters de la RAF.
Cette événement est largement documenté par la presse, les médias et internet.
Le plus extraordinaire dans cette affaire est le message envoyé par ce que l’on peut appeler une "sonde temporelle ». Celui-ci explique que cette machine vient du futur, de notre futur, et qu’elle a la capacité de voyager dans le passé, jusqu’à 40.000 ans avant son époque de départ…
Aussi, le dossier OVNI s’est enrichi ces dernières années d’une hypothèse absolument fantastique : le voyage temporel est possible, vers le passé. De plus, il est aussi absolument nécessaire de le maîtriser pour voyager dans notre Galaxie.
Le voyage temporel est l’un des sujets de prédilection des écrivains et des scénaristes de science-fiction.
Les possibilités de développement sont immenses tout comme l’est la nouvelle physique qui apparaîtra dans les décennies et les siècles qui viennent et permettra d’expliquer les caractéristiques de particules comme le boson de Higgs mais aussi les anomalies de rotation des Galaxies, l’expansion accélérée de l’Univers, et le voyage vers les étoiles.
On découvrira aussi des civilisations bien différentes de la nôtre dont les caractéristiques physiques sont vraiment surprenantes.
L’exemple le plus spectaculaire est la « vague d’OVNI de 1954 » où des centaines de témoignages enregistrés par la Gendarmerie décrivent des êtres aux caractéristiques les plus surprenantes descendus de leurs vaisseaux et s’approchant des témoins.
Un vrai « bestiaire galactique » !...
Bien sûr, on peut aussi imaginer que nos « Visiteurs » puissent être très semblables ou même identiques aux Terriens comme cela a été familiarisé auprès du public avec les « Men In Black » (MIB).
C’est le rôle des romanciers de développer des scénarios mettant les uns et les autres en relation pour des aventures extraordinaires.
Vous trouverez ci-dessous un texte rédigé par « I-Cube », fiscaliste et romancier, qui relate les aventures du capitaine de frégate Paul de Bréveuil dans son roman « Mains Invisibles ».
Celui-ci mène une opération commando de la DGSE destinée à libérer Florence, la femme de Paul de Bréveuil, prisonnière d’un groupe islamiste.
Une action menée avec l’aide de Birgit, une « WIB » sexy !...
Une histoire qui intéresse fortement « Captain’ Haddock » !…
Bonne lecture !...
Jean-Charles Duboc
Dans le domaine du voyage temporel, les chapitres les plus intéressants de « Mains invisibles » sont :
Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (1/5)
Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (2/5)
Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (3/5)
Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (4/5)
Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (5/5)
Voyage temporel et Service Action du futur (1/3)
Voyage temporel et Service Action du futur (2/3)
Voyage temporel et Service Action du futur (3/3)
Chapitre XXXII : Haddock
Détour à Honfleur
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Plutôt que d’aller à Saint-Pierre en Port à la rencontre de Haddock, et partager une recette cauchoise concoctée par son épouse, c’est lui qui fait la route vers le sud jusqu’à Honfleur.
Une façon de découvrir « Eurydice », la goélette italienne sauvée de l’oubli et de la vase de la lagune vénitienne par Florence, qui en a fait refaire les aménagements, et Paul qui avait flashé sur ses lignes douces et étirées et … financé la restauration.
Un beau voilier, au comportement sain, qui vient d’avoir fait deux grands tours en méditerranée avec à la barre ses nouveaux propriétaires, avant de « tâter » les eaux plus froides de la baie de Seine.
Il est venu seul, sans « la Baronne », mais pas les mains vides, avec un « essai » des plus réussis de « crème à la crème » helvétique : un « Ruffle-cake » aux griottes !
Une recette échangée en Chine.
Et un petit gobelet en étain, gravé du prénom de Louis pour le dernier nouveau-né : charmantes attentions.
Paul est à bord et rafistole les « petits-dégâts » infligés par l’océan lors de la remontée du Golfe de Gascogne.
Il fait assez beau et chaud en cette fin d’été pour déjeuner sur le pont avec une veste ou un chandail sur le dos quand un doux zéphire vient du large.
On pourra aussi mirer les portes-containers, qui remontent le fleuve jusqu’à Rouen, profitant des effets de la marée montante.
Cette fois-ci, Haddock n’aura droit seulement qu’à une bordée de fruits de mer, confectionnée à son attention après un détour au marché au poisson voisin du matin, réunis en un vaste plateau, arrosée par un blanc sec du val de Loire.
Il était prévu un tiramisu pour la fin du repas, qui est, pour le moment, gardé au frais dans le réfrigérateur du bord aux côtés du « Ruffle-cake » aux griottes de « la Baronne ».
Paul repartira avec à Cabourg.
C’est excellent mais ça ne vaut pas les saveurs et odeurs âcres de leur premier pique-nique en mer, au large de la côte orientale Corse, lors de leur seconde rencontre qui devait déboucher sur le retour du « Nivelle 001 » (cf. « Opération Juliette-Siéra », aux éditions « I-Cube »), où Paul lui avait grillé des figatelli locaux au barbecue après les langoustes pêchées la veille à ... Rungis !
Un fameux souvenir gustatif sans compter le vol extraordinaire qui suivra, sur le prototype-maison.
Haddock en aura fait un autre au large de Toulon, nettement plus « acrobatique » et puis une « visite des étoiles » sur son successeur, le « numéro 2.1 », depuis la Chine.
Un voyage également extraordinaire, éprouvant physiquement, mais surtout un rêve de gamin qui se réalisait.
Après avoir demandé des nouvelles des uns et des autres et notamment de la santé de l’ex-commandant de Boeing 747, toujours sans soins appropriés contre son « crabe », ils font un tour complet du voilier que Haddock trouve décidément à son goût, mais un peu trop petit pour en faire un de ses grands voiliers à l'adresse des jeunes, intérieur et pont, puis s’installent d’abord dans le carré, à picoler un américano-maison et se remémorer quelques souvenirs marquants de leur séjour en Chine, pour laisser le temps à Paul de finir de monter sa mayonnaise, couper quelques citrons, fignoler sa vinaigrette, garnir le sceau à glaçons pour la bouteille de vin et ouvrir la première des deux bouteilles prévues pour ce repas … frugale.
« Vous vouliez me parler de quelle que chose d’important. »
Oui.
« – Vous vous souvenez de notre vol en Algérie d’il y a un an ?
– Ah oui, pour sûr ! Mon deuxième Ovni, des photos remises par une WIB. Vous savez que j’en ai parlé à quelques amis ufologues : ils m’ont confirmé qu’ils n’en avaient jamais entendu parlée. Des MIB, des hommes, oui, mais pas de femmes !
– Ils devraient s’intéresser de plus près au « beau-sexe » au lieu de passer leurs nuits à guetter les Ovnis dans le ciel…
– Vous ne m’avez jamais dit ce qui s’était passé au sol. Je me souviens que quand vous alliez sauter au-dessus de votre cible, il y avait déjà des combats sur le site à aborder.
– Justement. Je vous ai fait venir pour en parler, que je ne sois pas tout seul à me considérer comme étant encore sain d’esprit.
Parce que j’en ai déjà parlé à un de mes correspondants américains, et il m’a pris pour un cinglé.
Même qu’il voulait en faire une tournée de conférences sur le thème « comment déraillent les esprits les plus brillants de notre époque », imagine-je ! »
Haddock décroche un éclat de rire tonitruant, contagieux au point d’être immédiatement communicatif !
« – Je vous avais prévenu, je crois ! Moi-même, personne ne m’a jamais vraiment cru même dans mon entourage personnel. Que croyez-vous ? Vous témoignez, et encore, moi je ne l’ai pas fait tout de suite par peur pour ma carrière de pilote à laquelle j’avais beaucoup sacrifié, mais c’est sûr que quand on n’est pas dans les canons de la pensée-unique, vous dérangez au plus haut point !
Personnellement, ils ont fini par avoir ma peau, je veux dire ma santé. Pas comme Galilée, mais du pareil au même.
En revanche, on est pris au sérieux par quelques allumés, même issus des « cercles (f)ummistes » !
Un gros gag les Ummos : comment peut-on voyager depuis une étoile distante de 14 années lumières ?
– Justement…
– Justement quoi ?
– Justement, je crois avoir compris comment, au-delà des contingences technologiques spatiales qui sont hors de notre portée actuellement, même si j’ai bon espoir avec le « 003 », mais pas avant 5 ou 10 ans.
– Expliquez-vous, s’il vous plait, vous m’intéressez, là. Vous imaginez bien !
– Je commence par le début. Quand je saute au-dessus du bled algérien, il y a effectivement des combats au sol.
Des silhouettes diffuses, mais actives à faire le coup de feu et sans lesquelles je n’aurai pas pu en sortir Florence vivante et sans doute pas moi non plus.
– On vous avait dit de ne pas y aller tout seul !
– Je sais, mais justement, il fallait que je sois tout seul alors même que finalement je n’y étais pas, tout en l’étant…
– Pardon ? Je ne vous suis pas là… »
Un autre gorgeon d’américano où on passe à table ?
Ils passent à table et Haddock salive déjà à la vue du gigantesque plateau de fruits de mer qui est dressé :
« – Ce n’est pas bon pour mon régime sans sel, mais ça a l’air exquis. Bon, expliquez-moi ce que vous venez de me dire, s’il vous plait !
– J’y viens. Depuis la naissance de mon fils, donc 8 mois plus tard, j’ai refait trois autres sauts ce soir-là, sur la même cible.
Et je ne m’en étais pas rendu compte lors du premier.
– Vous y êtes retourné ? Mais pourquoi ?
– Pas retourné hier soir, ou un peu avant. Retourné avant que je ne saute de notre avion ! Et justement pour « me donner » un coup de main bienvenu à moi-même, le premier saut, en parachute, ce soir de l’année dernière.
– Un saut dans le passé ? Mais ce n’est pas possible, vous le savez bien !
– Et pourtant, c’est ce qui s’est passé, figurez-vous. Et une fois encore à cause, ou plutôt grâce, à ma WIB.
– Attendez, je ne comprends plus rien ! Vous avez fait un saut dans votre passé, c’est ça ?
– Vous comprenez au contraire plutôt vite : c’est ça et trois fois de suite en plus !
Pour des arrivées coordonnées un peu avant mon premier saut, avec vous au commande de l’avion qui nous y emmenés, en parachute.
Par les « voies naturelles », en quelle que sorte !
– Non mais ce n’est pas possible, vous le savez bien ! », radote-t-il.
« – Avec nos technologies actuelles, même l’idée est inenvisageable ! Je crois que dans la littérature de science-fiction, on n’en entend plus parler, ça a disparu…
Mais pas avec les technologies du futur, manifestement. Et un futur qui me semble-t-il est assez lointain. Enfin peu importe : le futur, quoi, celui qui n’existe pas encore !
– Vous plaisantez j’espère. Et le futur viendrait modifier son propre passé jusqu’au jour où un de mes descendants vient me tuer sur la route du retour avant même que je donne naissance à ma lignée ?
Modifiant du coup le cours du temps et empêchant mon accident de la route provoqué par mon descendant qui n’existerait plus alors. C'est le fameux paradoxe du « voyageur imprudent ».
Mais vous dératez complètement, mon pauvre ami !
– Ils ne modifient pas : ils assistent en spectateur, ils inspectent, voire inspirent leurs ancêtres, les guident peut-être, comme le faisaient les dieux grecs, comme le feraient des mains invisibles. Et quand ils interviennent, comme en ce qui concerne notre épisode de Biskra, c’est parce qu’ils détectent, dans leurs archives, leurs propres interventions.
Le tout pour surtout ne pas dévier le cours des choses qui aboutira nécessairement un jour ou l’autre à leur présent et leur fameuse technologie du voyage dans le temps !
– Mais c’est incroyable, ça ! Vertigineux, même !
– Exactement. Je vous signale que vous l’évoquiez déjà lors de notre vol du retour… »
Haddock digère l’information nettement plus lentement qu’il ne gobe et mâche ses clams et autres bigorneaux.
Il a pourtant ralenti sa dégustation et se sert même un verre de vin en silence, complètement perturbé.
« – Si je vous comprends bien, notre futur, je veux dire que la technologie humaine future, parviendra un jour à parcourir la flèche du temps, vers le passé et vers l’avenir ?
– Il me semble avoir compris que ce n’est que vers le passé…
– Et comment on revient à « son » présent situé dans le futur après un voyage dans le passé … Futur d’où l’on vient dans une époque où le voyage temporel est maîtrisé ?
– Simplement en coupant le courant de la machine temporelle. « Comme d’un élastique », m’a-t-elle dit.
– Vertigineux ! Vraiment vertigineux ! Aussi simplement que ça…
– Notre ovni de ce soir-là n’était qu’un relai. Juste une machine. Ne m’en demandez pas plus.
Et nous on sait qu’elle y était positionnée.
– D’où le « flou » indiqué par les stations radars : rien que du rayonnement… Je ne comprends pas… »
Il s’arrête et finit son verre.
Paul le lui remplit à nouveau.
« – Doucement, je reprends la route tout-à-l’heure !
Je ne comprends pas. Je veux bien admettre votre histoire. Vous faites trois allers-et-retours il y a quelques semaines, pour vous retrouver à plusieurs mois avant et vous donner un « coup de main » à vous-même.
Sans autre intervention qu’une WIB et ses machines.
Est-ce la même qui vous a donné votre « gel-Birgit » qui a fait merveille en Chine sur le « 002 » ?
– Oui. Et c’est là que c’est curieux : je lui ai donné la formule dudit gel il y a quelques semaines seulement, parce qu’elle ne la connaissait pas, celle-là même qu’elle m’aura remise plus tôt pour moi, mais plus tard pour elle…
Et encore plus tard pour elle… mais « avant » pour nous, les photos satellitaires qui nous aurons guidés jusqu’à Florence.
– Extraordinaire.
– Absolument ! Donc vers le passé et ailleurs, puis retour au point de départ dans le temps et l’espace.
– Mais pas de saut vers le futur ?
– Le « futur » l’interdit peut-être aussi, je ne sais pas.
– Oui mais alors, vous venez de me suggérer que ça a un lien avec les voyages interstellaires. Comment ça ?
– Absolument. Je ne me souviens plus comment elle m’en a fait la présentation, mais globalement, nous ne voyons jamais que les étoiles là où elles étaient quand leurs photons ont été émis. Puis ils voyagent vers nous pendant de longues années, parfois des siècles.
Or, durant ces siècles, les étoiles se sont déplacées. Elles ne sont plus là où on les regarde.
Et plus on regarde loin, plus on regarde « vieux », donc plus elles ont eu le temps de bouger.
– Oui bon et alors ? Tout le monde sait ça !
– Eh bien, même si vous allez à une vitesse infinie, très largement supérieure à la vitesse de la lumière et que vous visez une étoile à plusieurs milliers d’année-lumière de là, vous la raterez systématiquement, parce qu’au moment de votre départ, elle n’y est déjà plus.
Vous saisissez ?
– … Je vois, en effet. Il faudrait calculer sa trajectoire putative durant la durée du parcours de sa lumière originelle, anticiper les perturbations de sa route, tout en tenant compte des effets d’éventuelles « lentilles gravitationnelles » sur le trajet, et viser « à côté ».
Effectivement totalement impossible, même avec les meilleurs calculateurs : il faudrait en plus prévoir l’avenir de l’étoile…
Les Ummos n'ont jamais parlé de cette difficulté, dans leurs lettres aux humains, si je me souviens bien.
Sans boule de cristal, je ne sais pas comment on pourrait faire « scientifiquement » !
– Alors qu’avec un dispositif qui vous projette dans le passé de l’étoile, il n’y a aucun problème de visée !
– Mais oui, bien sûr : c’est tellement évident ! » s’enthousiasme-t-il tout d’un coup.
Il a compris.
« – Ce qui veut dire que tous nos visiteurs, forcément, ils viennent tous de notre futur, même les exogènes !
Voilà qui ouvre des perspectives vertigineuses, parce que s’ils viennent de leur présent situé dans notre futur, forcément, ils ont une avance technologique sur nous que nous pouvons constater, ne serait-ce que par leur présence dans l'environnement de notre planète, ce que nous ne pouvons pas faire en retour, au moins dans leur développement scientifique, pour devoir maîtriser aussi les sauts temporels.
Même dans l’hypothèse où l’intelligence se développerait au même rythme des civilisations telles qu’on connaît la nôtre.
Mais c’est fabuleux, c’est absolument fabuleux !
– Exactement.
– Plus besoin non plus de spéculer sur ces développements justement. Plus nos visiteurs viennent de loin, plus ils sont avancés.
– Peut-être même qu’ils ont ensemencé notre planète et qu’ils reviennent régulièrement visiter l’avancement de leurs travaux antérieurs sur place.
Tout comme il devient aussi évident qu'une grosse partie du trafic, sinon l'essentielle, nos drovnis et autres ovnis qui circulent sous nos yeux actuellement, ne serait rien d'autre que nos descendants qui viennent vérifier toutes nos conneries in vivo : une sorte de leçon d'Histoire, sur place au moment où ça se passe, juste en achetant le journal du matin…
– Peut-être, peut-être ! Paul, vous êtes vraiment un type extraordinaire. Vous me permettez de parler de ces hypothèses à quelques-uns de mes cercles d’ufologues ?
– Naturellement. D’autant que c’est déjà en ligne depuis le 2 août sur le blog de « I-Cube », un type que je crois que vous connaissez bien.
– Son blog, naturellement. Lui, je ne l’ai eu que deux fois, peut-être trois, au téléphone.
On ne communique que par mails !
Et effectivement, il a déjà mis en ligne pas mal de choses cet été. Mais, j’étais en déplacement, je n’ai pas eu le temps de tout suivre. »
Haddock repartira en début de soirée, après une petite sieste réparatrice et agitée des habitués des vols au long-cours.
Histoire de réduire un peu son taux d’alcoolémie aussi, par voie métabolisation-courante.
Et non sans avoir entretenu une conversation bouillonnante et décousue à son réveil, la cervelle en ébullition à cause de l’hypothèse émise par Paul pendant le repas.
Paul repartira de son côté vers Cabourg un peu plus tard avec son tiramisu, après avoir rangé et fermé le voilier pour aller dîner en famille.
L’âme en paix, le sentiment d’avoir enfin accompli tous « ses devoirs ».
Fin de l’épisode,
Venise, le 30 juillet 2015
I3
Source :
https://flibustier20260.blogspot.fr/2015/09/chapitre-xxxiii-haddock.html
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